MeToo: le rapport parlementaire est "impressionnant et "assez terrifiant", pour Judith Godrèche

L'actrice Judith Godrèche a jugé que le rapport de la commission d'enquête sur les violences sexistes et sexuelles dans la culture rendu public mercredi après six mois d'auditions était "impressionnant" et "assez terrifiant", sur franceinfo.

AFP Publié le 09/04/2025 à 09:17, mis à jour le 09/04/2025 à 09:17
L'actrice Judith Godrèche s'exprime lors de l'université d'été du PS à Blois le 30 août 2024 Photo AFP/Archives / Guillaume Souvant

"Ce rapport, je l'attendais et (...) il est impressionnant et assez terrifiant. Mais je n'en suis pas étonnée parce que je ne m'attendais pas à mieux", a déclaré l'actrice, qui avait appelé de ses voeux la création de cette commission.

Après six mois d'auditions, le constat des membres de cette instance est sans appel: "Les violences morales, sexistes et sexuelles dans le monde de la culture sont systémiques, endémiques et persistantes", écrit sa présidente, l'écologiste Sandrine Rousseau, dans ce document qui livre près de 90 recommandations pour freiner "la machine à broyer les talents".

"Le rapport de cette commission d'enquête montre que le problème n'est absolument pas lié qu'à l'univers du cinéma et, d'ailleurs, que le cinéma est une grande famille incestueuse et que le rapport de pouvoir et les abus de pouvoir sont les mêmes (...) que dans l'Église que dans les écoles, etc.", a poursuivi Judith Godrèche.

La comédienne a ajouté qu'elle n'était cependant "pas étonnée" de ce "constat terrible" et a appelé le monde politique à s'en emparer afin que "plus personne ne puisse dire +On ne savait pas+".

Interrogée sur l'une des recommandations des parlementaires, celle d'inscrire dans le code de procédure pénale une obligation pour les employeurs de signaler les faits de VHSS (violences et harcèlements sexistes et sexuels) portés à leur connaissance, Judith Godrèche a approuvé, soulignant la nécessité "que les gens qui ont le plus de pouvoir sur un plateau s'emparent de la détresse de celles et ceux qui en ont le moins".

La comédienne est devenue le fer de lance de MeToo en France après avoir accusé de viols le réalisateur Benoît Jacquot, de 25 ans son aîné, avec qui elle a entretenu une relation alors qu'elle avait 14 ans.

Elle a porté des accusations similaires à l'encontre du cinéaste Jacques Doillon.

Des enquêtes sont en cours et les deux hommes contestent ces allégations.

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