Ce lundi 27 mars, le parquet de Versailles a indiqué que l'homme retrouvé mort dimanche soir à Mantes-la-Jolie (Yvelines) avait été "blessé par arme à feu au niveau de l'épaule".
Dans la nuit, les enquêteurs de la police judiciaire ont trouvé "une trace de tir par arme à feu au niveau de son épaule, ce qui pourrait avoir entraîné une atteinte aux poumons", a expliqué la procureure de la République de Versailles, Maryvonne Caillibotte. Elle a ajouté que "l'autopsie nous le dira".
Plusieurs armes découvertes dans ce pavillon
Sur le corps de l'homme, un passeport algérien a été retrouvé, indiquant un âge de 25 ans. Ce lundi, l'enquête ouverte pour "homicide volontaire" et "association de malfaiteurs" se poursuit.
La garde à vue d'un homme, âgé de 31 ans et de nationalité algérienne, était encore en cours dans la matinée, tandis que les enquêteurs se chargent de l'exploitation de la vidéosurveillance du quartier.
Le pavillon se trouve à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Paris et est connu localement pour être un squat. Plusieurs armes ont été découvertes et la procureure a estimé que "l'on ne pouvait pas parler d'arsenal: ces armes relèvent plutôt d'une collection".
Elle a ajouté qu'"Un lance roquette, qui est une arme très ancienne, des armes longues qui peuvent être des armes de chasse ou de collection, très peu de munitions et un vieux pistolet mitrailleur".
L'affaire avait débuté dimanche après-midi, quand un homme a affirmé à un passant avoir été séquestré dans un pavillon avec un ami par plusieurs individus armés. Cet homme a également raconté que son ami était toujours retenu.
Le passant a alors prévenu les forces de l'ordre locales qui, suspectant la présence d'armes, ont demandé l'intervention du RAID. L'unité d'élite de la Police nationale Française y a retrouvé le corps sans vie de la victime, et l'individu affirmant avoir été séquestré, a été placé en garde à vue.
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