Le point sur l'enquête des attentats de Bruxelles

Trois nouvelles interpellations ont eu lieu vendredi à Bruxelles, liées à un projet d'attentat déjoué en France, attestant encore un peu plus de l'étroitesse des ramifications entre les jihadistes de Paris et ceux qui ont ensanglanté la capitale belge.

La rédaction Publié le 26/03/2016 à 07:20, mis à jour le 26/03/2016 à 07:20
AFP

Le parquet fédéral belge a aussi fait savoir que Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats parisiens de novembre, incarcéré depuis une semaine, avait opéré un revirement de stratégie entre samedi et mardi et refusait désormais de coopérer avec les enquêteurs.

"Entendu immédiatement" après les attentats de mardi qui ont fait au moins 31 morts "il a refusé de faire la moindre déclaration", a dit le parquet dans un communiqué.

Selon des procès-verbaux de son audition du 19 mars ayant fuité dans des médias français, il a minimisé son rôle le 13 novembre, chargeant son frère Brahim et Abdelhamid Abaaoud, son ami d'enfance qu'il dit à peine connaître.

Des ratés?

 

Trois jours après les attaques-suicides à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles, le gouvernement belge a dû s'expliquer sur certains ratés dans la lutte antiterroriste, devant des députés, tandis que les forces de police du royaume restaient en état d'alerte.

En lien avec une opération menée la veille en région parisienne, elles ont procédé vendredi à deux perquisitions et trois interpellations à Bruxelles, dont l'une a donné lieu à la neutralisation d'objets suspects par les démineurs, à Schaerbeek, une des communes de la capitale belge.

"Une personne a été interceptée (...) Il a été légèrement blessé à la jambe", a déclaré le bourgmestre (maire) de la commune, Bernard Clerfayt.

Dans la matinée, deux autres hommes avaient été interpellés à Forest et Saint-Gilles, deux autres communes de la capitale.

Le premier a été blessé à la jambe. Cela portait à neuf le nombre d'interpellations depuis jeudi soir en région bruxelloise, la justice belge ne faisant toutefois à ce stade aucun recoupement avec les deux suspects encore en fuite des attentats de mardi, apparaissant sur des images de vidéosurveillance mais non identifiés.

Un réseau "en voie d'être anéanti"

En France, le président François Hollande a affirmé que le réseau ayant commis les attentats de Paris et Bruxelles était "en voie d'être anéanti", même si d'"autres réseaux" constituent encore "une menace".

Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait annoncé jeudi soir la mise "en échec" d'un projet d'attentat "conduit à un stade avancé".

L'arrestation près de Paris de Reda Kriket, un ancien braqueur, a conduit à la découverte de fusils d'assaut et d'explosifs dans un appartement d'Argenteuil (nord de Paris).

Ce Français de 34 ans, ayant résidé dans la capitale belge, avait été condamné en son absence, le 29 juillet 2015 à Bruxelles, à 10 ans de prison "du chef de participation aux activités d'un groupe terroriste et recel", selon des détails dévoilés vendredi en Belgique.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.