Les premiers éléments
Les débuts de l'affaire remontent à la semaine dernière. Un jeune homme radicalisé de 19 ans, né et domicilié à Dunkerque, a été identifié sur les réseaux sociaux par les services antiterroristes, rapportent nos confrères de RTL.
Il s'exhibait sur les réseaux sociaux avec une arme factice "tout en revendiquant son appartenance à la mouvance djihadiste".
Quelques jours plus tard, il est interpellé à Dunkerque. Un gilet artisanal "bourré de pétards reliés les uns aux autres" est découvert ainsi qu'un "dispositif de mise à feu" sont découverts chez lui.
Les soupçons des enquêteurs
Pour les enquêteurs, cet équipement n'était qu'un "test". Le jeune homme avait prévu de rendre son équipement plus puissant. Il avait chez lui des documents destinés à la fabrication d'explosifs, mais aussi une lettre d'allégeance au groupe État islamique.
Le Dunkerquois évoquait également plusieurs cibles: un foyer pour jeunes du Nord, un restaurant, une boîte de nuit ou un site de la communauté juive.
Des menaces dans le passé
Le jeune homme était déjà connu par le renseignement territorial pour avoir menacé en ligne Mila, la jeune femme qui avait subi du harcèlement en ligne, après une vidéo polémique sur l'islam.
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