Attaques sur les lignes électriques des Alpes-Maritimes: des anarchistes revendiquent le sabotage

Le Festival de Cannes était bien la cible du sabotage des lignes électriques. Deux groupes d'anarchistes ont revendiqué ce dimanche après-midi l'attaque sur un pylône électrique dans les Alpes-Maritimes qui a privé de courant 160.000 personnes samedi dans l'ouest du département.

"Nous revendiquons la responsabilité de l’attaque contre des installations électriques sur la Côte d’Azur. À la veille de la cérémonie de remise des prix du Festival de Cannes et de la soirée de gala, nous avons saboté le principal poste électrique alimentant l’agglomération de Cannes, et scié la ligne de 225 kV venant de Nice", écrivent-ils.

L'incendie du transformateur de Nice absent de la revendication 

Et d'ajouter: "Votre cérémonie obscène au bord d’une mer devenue cimetière de réfugié.es, et la poubelle industrielle d’une société qui adore porter la révolte à l’écran, mais qui réprime et emprisonne toute personne qui se soulève contre sa domination sur le monde."

Ils n'évoquent pas le sabotage d'un transformateur de Nice la nuit dernière. 

Des enquêtes ont été ouvertes par les parquets de Grasse, Nice et Draguignan. Selon nos informations, les brigades de recherche de Cannes et la section de recherche de Marseille ont été saisies.

Dès samedi, le député UDR des Alpes-Maritimes évoquait un acte terroriste sur X. 

"Ce qui se passe actuellement dans les Alpes-Maritimes est d’une extrême gravité. Une gigantesque panne d’électricité touche le département. Un pylône saboté à Villeneuve-Loubet et un transformateur visé par un incendie: les premiers éléments laissent craindre une action délibérée, voire terroriste. Il faut toute la transparence et des réponses rapides", a écrit le député UDR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti sur X. 

La maire de Mandelieu a également poussé un gros coup de gueule sur les réseaux sociaux, appelant à "châtier" les saboteurs. 

"Tous les moyens doivent être mis en œuvre pour retrouver et châtier comme il se doit les misérables responsables de cet acte criminel qui aurait pu provoquer de nombreux drames", écrit Sébastien Leroy.