"Mes parents habitent juste en face. Il y avait des gendarmes partout, jeudi matin, à l'entrée du cimetière."
Un artisan de Roquebrune-sur-Argens, joint par Ouest-France, raconte que tout "était verrouillé" et qu'il était "impossible d'entrer", alors que des fouilles étaient organisées entre le 10 et le 12 septembre dans le cadre de l'affaire sur Xavier Dupont de Ligonnès.
"C'était le matin des obsèques d'un homme assez connu dans la région. Quand je suis passé plus tard, j'ai vu la police municipale devant l'entrée."
Pas de nouvelle découverte
Les agents de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) et de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de Nantes exploraient la piste du suicide, d'après RTL qui a révélé l'information.
Ils ont notamment examiné les caveaux pouvant s'ouvrir de l'extérieur et les tombes entrebâillées ou ébréchées.
"Ces déplacements n'ont pas apporté d'éléments nouveaux significatifs", a déclaré à Ouest-France le procureur de la République de Nantes.
Rappel des faits
Xavier Dupont de Ligonnès est suspecté d'avoir tué en avril 2011 sa femme et ses quatre enfants, dont les corps ont été retrouvés à Nantes sous la terrasse de la maison familiale.
Lui est resté introuvable. L'enquête n'a pas déterminé s'il était mort ou en fuite.
Xavier Dupont de Ligonnès a été vu pour la dernière fois par un témoin, s'éloignant à pied avec un sac sur le dos, du Formule 1 de Roquebrune-sur-Argens, où il avait passé la nuit.
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