Deux mois avec sursis pour le livreur-voleur à Monaco

Un jeune français a été condamné par défaut à deux mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir volé les portes-cartes de la cliente qu'il livrait.

JMF Publié le 26/10/2015 à 08:58, mis à jour le 26/10/2015 à 09:19
Le tribunal de Monaco. Photo Michaël Alesi

Attention! Un livreur de restauration rapide peut s'improviser en voleur! Pareil exemple a été évoqué au tribunal correctionnel où devait comparaître Fabien pour recel de vol et détention de stupéfiants. Absent à l'audience, ce jeune Français de vingt-deux ans a été condamné par défaut à deux mois de prison avec sursis.

Tout a commencé simplement. Une employée du Jardin Exotique veut déjeuner rapidement. Comme la livraison à domicile de repas a pris un essor considérable, cette femme passe sa commande par téléphone. Puis elle va attendre le coursier à l'entrée du parc botanique. Ne le voyant pas arriver elle l'appelle sur son portable… Le livreur est en fait à l'intérieur du bâtiment, plus précisément dans les locaux de l'administration.

"Son nom a résonné plusieurs fois"

Étonnée de n'avoir pas vu le jeune homme passer, elle lui demande de venir à sa rencontre, dehors, où elle réceptionne la nourriture choisie et sort quelque argent de sa poche pour payer la note.

Au retour au bureau, l'employée se rend compte de la disparition de ses porte-cartes et portefeuille… Elle alerte la police en faisant part de ses doutes, car le livreur était la seule personne présente dans ces lieux pendant ses quelques minutes d'absence.

"La perquisition au domicile du prévenu, précise le président Florestan Bellinzona, n'a pas permis de retrouver les objets volés à la direction du Jardin Exotique. Mais les enquêteurs ont découvert une autre carte de paiement avec un nom différent et 5 g de cannabis.

Interrogé sur les raisons de détenir cette carte dont il n'est pas le propriétaire, le livreur a parlé d'un copain qui l'aurait trouvée à " La Rascasse " et il lui aurait donnée. Que l'objet soit perdu ou oublié, en le conservant on commet un vol… Si son casier judiciaire est vierge, son nom a résonné plusieurs fois dans cette enceinte*."

Dans son réquisitoire, le procureur Michaël Bonnet a précisé que "le prévenu a refusé de donner l'identité de la personne qui lui a remis cette carte bancaire. Vous le condamnerez à une peine de deux mois d'emprisonnement assortis du sursis…"

Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public.


*Les faits amnistiés n'apparaissent plus le casier judiciaire.

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