Condamnation pour l'employée de maison qui volait ses patrons à Monaco

Une femme de ménage a été condamné à de la prison avec sursis pour avoir dérobé de l'argent et une carte de paiement chez ses deux victimes.

J.-M. F. Publié le 27/10/2015 à 07:35, mis à jour le 27/10/2015 à 07:36
Le tribunal de Monaco. Photo Michaël Alesi

Faire confiance aux autres, représente souvent une prise de risque. Un risque non mesuré cependant pour deux victimes volées par la même femme de ménage. Elles accusent l'employée d'avoir dérobé des milliers d'euros chez l'une et la carte de paiement chez l'autre.

Absente à la barre du tribunal correctionnel, Cherry, une jeune Philippine, a été condamnée à un mois de prison par défaut dans chacun des dossiers et aux remboursements des sommes détournées.

En avril 2015, un homme âgé dépose plainte pour quelque 7.100€ disparus à son domicile. Il porte ses soupçons sur sa bonne, partie sans le prévenir.

Quelques jours plus tard, elle est repérée sur le quai Albert-Ier par les policiers. Elle reconnaît le vol d'argent.

"Mais pas plus de 1.200€", avoue-t-elle aux enquêteurs.

"Ce monsieur a fait des travaux chez lui. Ce sont les ouvriers qui ont peut-être fait le coup..."

Le président Jérôme Fougeras Lavergnolle interroge alors la victime, présente à la barre.

Elle est formelle: "Je n'ai jamais fait de travaux chez moi. Cette femme savait l'argent caché dans un tiroir jamais fermé à clé... Je réclame la somme dérobée."

Pour le procureur Cyrielle Colle, "il n'y a aucune raison de ne pas croire à ces déclarations. D'autant que la prévenue est mise en cause dans un autre dossier pour vol : un mois ferme. Compte tenu de son âge et de son état de santé, le Parquet ne poursuivra pas le plaignant pour non-déclaration d'emploi."

Dans le second dossier, la jeune femme est accusée d'avoir fait "chauffer" la carte bleue de sa patronne, sans autorisation, pour des achats dans un bureau de tabac et des retraits aux distributeurs de billets.

Grâce aux dates des paiements mentionnés sur les relevés bancaires, les enquêteurs sont remontés aux jours des vols et visionner les enregistrements de la vidéo-surveillance où apparaît chaque fois la jeune Philippine. La victime a reconnu sa baby-sitter envolée.

"La prévenue admet l'utilisation de la carte de crédit, raconte le président,mais avec l'autorisation de sa patronne. C'est de cette manière que j'étais payée,déclarera-t-elle.La victime conteste les faits et assure que la bonne est une menteuse."

Le ministère public réclamera à nouveau une peine d'un mois d'emprisonnement. Et le tribunal suivra les réquisitions dans les deux dossiers.

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