"J'ai pris la décision de me mettre en retrait de mes établissements, le temps que la justice fasse son travail", a écrit Jean Imbert sur sa story Instagram ce mercredi 27 août 2025.
Le chef des restaurants de l'hôtel Martinez à Cannes est visé par une enquête pour violences sur conjoint et séquestration, ouverte à la suite de la plainte de l'ancienne actrice Lila Salet.
Le cuisinier des stars est visé par quatre témoignages d'ex-compagnes dénonçant des violences conjugales physiques et psychologiques, révélés en avril par le magazine Elle.
"Je travaille avec plus de 1.000 personnes. (...) Je leur dois tout. Ma responsabilité aujourd'hui, c'est de ne plus leur faire porter mes tourments", a justifié Jean Imbert, 44 ans, sur Instagram.
"Il m'a frappé plusieurs fois au visage"
Dans sa plainte, Lila Salet, aujourd'hui à la tête d'une agence immobilière, a fait état de gifles récurrentes, "toujours dans un cadre intime, donc sans témoins".
Elle a dénoné une "emprise" ainsi qu'une séquestration "pendant plusieurs heures" dans un hôtel lors d'un week-end du couple à Florence, à cause d'un SMS qu'elle aurait reçu d'un ami. "Il m'a frappé plusieurs fois au visage et versé du champagne dans les yeux (...). Il n'a plus voulu que je sorte de ma chambre d'hôtel".
Les avocates du cuisinier, qui a remporté cette année une étoile Michelin au Martinez à Cannes, ont récusé toute "séquestration" pendant ce week-end italien.
Il y a quelques jours, l'ancienne Miss France 2006 Alexandra Rosenfeld a révélé sur Instagram être une des anciennes compagnes de Jean Imbert qui a témoigné dans Elle. Elle a accusé notamment l'ancien gagnant de Top Chef de lui avoir fracturé le nez, avec une radiographie à l'appui.
Jean Imbert a dit regretter "profondément les conséquences pour" l'ancienne Miss France, décrivant une relation "insoutenable, marquée par les insultes et les crises".
Les avocates du cuisinier ont assuré avoir les preuves de "violences physiques que (Mme Rosenfeld) elle-même exerçait" à l'encontre de Jean Imbert.
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