"T'es bonne", "Réponds, sale pute"... Harcèlement de rue: téléchargez notre bingo sexiste à partir de vos témoignages
Comment sécuriser les femmes dans l'espace public? C'est le thème que vous avez choisi pour notre enquête de rentrée. Pour mesurer l'étendu du problème, nous vous avons donné la parole le temps d'une enquête participative en ligne. Et vos témoignages sont édifiants, comme en atteste notre bingo (à télécharger) où figurent les outrages sexistes les plus récurrents que vous nous avez relatés. Attention: le contenu de cet article n'est pas adapté aux plus jeunes.
La rédaction #solutions - solutions@nicematin.frPublié le 28/09/2024 à 19:50, mis à jour le 28/09/2024 à 19:50
infographie
Plus de 160 habitantes des Alpes-Maritimes et du Var ont répondu à notre enquête en ligne sur le harcèlement de rue. Photo d'illustration Istock
Le plus souvent, ce sont des remarques désobligeantes, des regards insistants ou des sifflements. Mais il y a aussi les insultes, les menaces, les attouchements voire les agressions.
Pour cerner la réalité crue du harcèlement de rue, nous avons donné la parole aux habitantes du Var et des Alpes-Maritimes lors d'une enquête en ligne, lancée le 21 septembre.
Vous avez été plus de 160, de 16 à 75 ans, à y prendre part en nous partageant, de façon détaillée et courageuse, votre vécu. Un catalogue de situations choquantes, survenues pour 72,5% d'entre vous de jour comme de nuit.
"Tous les jours, j’ai le droit à un regard insistant, à une parole déplacée ou ressentie comme telle. J’ignore, mais c’est très pesant", confie, par exemple, cette Azuréenne de 32 ans.
Pour donner de la visibilité à vos témoignages, plus brutaux les uns que les autres, et sensibiliser l'opinion aux outrages sexistes (sanctionnés depuis 2018 par le Code pénal), nous avons compilé les propos et situations les plus récurrentes dans ce bingo du harcèlement de rue.
A partager, télécharger ou imprimer librement.
BINGO HARCELEMENT DE RUE
Pour afficher le bingo directement dans votre navigateur, cliquez ici.
A noter: 3 hommes ont également pris part à l'appel à témoin. Ils dénoncent des propos homophobes, particulièrement violents. Nous ne manquerons pas de traiter de ce sujet.
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