Sauter des repas pour pouvoir consommer davantage d’alcool et réduire ses apports caloriques. Cette pratique n'est pas nouvelle, mais prend de plus en plus d'ampleur notamment via les réseaux sociaux.
Au point d'inquiéter les médecins qui mettent en garde contre cette pratique, évidemment néfaste pour la santé.
Surtout observé chez les lycéens et les étudiants, le phénomène se retrouve également, même si dans une moindre mesure, chez les adultes. Entre 6 % à 39 % des adolescents et jeunes adultes déclarent réduire leur alimentation avant de consommer de l’alcool.
Sur le plan psychologique, ces comportements sont souvent associés à la dépression, anxiété, détresse psychologique, difficultés de régulation des émotions, antécédents de maltraitance ou à l'insécurité dans les relations proches.
Ils apparaissent le plus souvent dans des contextes festifs, où la consommation d’alcool est normalisée, voire encouragée. Chez les jeunes, ils sont rarement perçus comme problématiques. Au contraire, ils sont souvent intégrés à une routine associée aux soirées et banalisés.
Si un proche présente des signes de drunkorexie, vous pouvez contacter Alcool Info Service (0 980 980 930, 7 jours sur 7, de 8 heures à 2 heures du matin, appel anonyme et non surtaxé), Fil Santé Jeunes pour les 12-25 ans, ou encore les services de santé étudiants proposent écoute, conseils et orientation vers des professionnels de santé ou des structures spécialisées.
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