Les orques de Marineland bloqués à Antibes: le parc espagnol qui devait les accueillir sort du silence

Le parc aquatique espagnol pouvant accueillir les orques du Marineland d'Antibes a assuré vendredi respecter "rigoureusement toutes les normes" en vigueur pour la protection des animaux après l'annonce du refus de l'Espagne de donner son feu vert au transfert des cétacés.

La rédaction Publié le 11/04/2025 à 17:53, mis à jour le 11/04/2025 à 18:59

Loro Parque, situé à Tenerife, "respecte rigoureusement toutes les normes et recommandations pour le maintien des dauphins et des orques sous la protection des soins humains, conformément aux directives de l'Association européenne des mammifères aquatiques", a assuré le parc dans un communiqué transmis à l'AFP.

Jeudi, le cabinet de la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher avait annoncé que les orques et dauphins du Marineland d'Antibes ne pouvaient pas partir en Espagne, faute d'avis favorable des autorités espagnoles.

"Les installations ne répondaient pas aux exigences", selon le gouvernement

Selon l'entourage de la ministre française, une autorité scientifique espagnole chargée d'évaluer les infrastructures d'accueil avait refusé le transfert des deux orques vers Loro Parque, et de 12 dauphins censés être accueillis dans un aquarium de Madrid, estimant que "les installations ne répondaient pas aux exigences".

Installé sur la Côte d'Azur depuis 1970, Marineland a fermé au public en janvier, miné par la désaffection des touristes et la loi de 2021 sur le bien-être animal qui interdira à partir de décembre 2026 les spectacles et le maintien en captivité d'orques et de dauphins en France.

La direction du parc a déposé en février une demande pour transférer avant la mi-avril ses deux orques --Wikie, 24 ans, et son fils Keijo, 11 ans-- et ses 12 dauphins dans deux parcs en Espagne.

"Les dimensions de nos installations dépassent largement les minimums fixés par les seules deux réglementations disponibles", assure le delphinarium Loro Parque.

"Il est prioritaire d'attirer l'attention sur la situation actuelle de Wikie et Keijo, qui se trouvent dans une piscine dans des conditions précaires et avec des problèmes structurels compromettant leur santé et leur bien-être", avertit le parc espagnol.

Contacté vendredi par l'AFP, le parc Marineland, propriété du groupe espagnol Parques Reunidos, s’est de nouveau refusé à tout commentaire dans l'immédiat.

Les assoications mettent la pression pour une solution

Les associations One Voice et Sea Shepherd ont salué vendredi le refus de l'Espagne d'accueillir les deux orques et proposé leurs services pour prendre en charge ces animaux, en attendant une solution.

Les deux ONG militent pour placer les animaux marins dans un sanctuaire européen.

"Sea Shepherd France reste plus que jamais mobilisé pour aider à assurer une vie digne d'être vécue aux 14 cétacés (orques et dauphins, NDLR) captifs du parc. Cela passe par la nécessaire réfection du bassin des orques et évidemment, le maintien en poste du personnel dédié à leurs soins", écrit l’association dans un communiqué.

En mars, l'association fondée par Paul Watson avait proposé de "financer le salaire des soigneurs et le soin des animaux après le 15 avril", date à laquelle le personnel du parc est censé quitter l’entreprise dans le cadre du plan social lancé après sa fermeture.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.