"La Commission ne verrait que des avantages à ce que soit menée une réflexion sur la possibilité de fractionner le congé de paternité, a déclaré l’élue Béatrice Fresko-Rolfo dans son rapport. Cela permettrait ainsi aux parents d’adapter au mieux ces congés à leurs besoins et à leur rythme de vie lors de la naissance ou de l’arrivée d’un enfant au sein de leur foyer."
Cette option, souhaitée par le Conseil national pour les salariés du privé et du public, a été étudiée par l’exécutif. Christophe Robino, conseiller de gouvernement - ministre des Affaires sociales et de la Santé explique pourquoi elle n’a pas été retenue.
"C’est parce qu’après analyse, et après consultation des partenaires sociaux et des Caisses sociales, il a été considéré qu’un tel fractionnement pourrait entraîner un risque de désorganisation pour les entreprises, un effet d’aubaine pour les bénéficiaires, mais aussi une différence de traitement avec les femmes, étant entendu que le congé maternité ne peut faire l’objet d’un tel fractionnement."
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