Emmanuel Macron est arrivé lundi matin dans l'ex-hôpital Saint Roch de Nice, site d'un futur "hôtel des polices", l'occasion pour le quasi-candidat de défendre son bilan et ses projets au-delà de 2022 sur la sécurité, sujet au coeur de la campagne présidentielle.
Il a annoncé lundi vouloir "doubler les policiers sur le terrain d'ici 2030", notamment par la suppression de tâches annexes et des réorganisations qui permettront de mettre "3.000 agents de plus sur la voie publique".
Cette mesure viendra en complément de la création des 10.000 postes de forces de l'ordre depuis le début du quinquennat, a-t-il précisé à Nice, devant des élus et des associations, lors d'un déplacement consacré à la sécurité.
"Nous avons ces cinq dernières années, conformément à l'engagement que j'avais pris, réinvesti dans notre sécurité", a-t-il lancé devant des élus, des associations, des membres de forces de l'ordre et des habitants.
"Il y a un droit à la vie tranquille et qu'on ne cède rien devant quelques incivilités, que ce soit, encore faut-il y mettre les moyens", a-t-il lancé, rappelant les 10.000 créations de postes dans les forces de l'ordre depuis 2017.
Il a aussi déclaré avoir "réinvesti pour lutter contre l'immigration illégale" et contre la radicalisation et "mené une action nouvelle contre la drogue" avec la création d'un organisme central pour lutter contre les trafics et les points de deal. Il a aussi cité "trois milliards et demi d’augmentation du budget du ministère de l’intérieur.
"C'est une priorité et le restera", a-t-il ajouté. "Notre devoir et notre vocation c’est de continuer à améliorer inlassablement les choses".
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