Un minilabo de l'eau pour un maximum d'infos !
Impossible de ne pas parler de la solution mise en place par Klearia, deeptech installée à Nice qui travaille main dans la main avec l’Imredd. Son CEO, Clément Nanteuil, est le pro du mini laboratoire, cette petite technologie qui permet d’obtenir une information choisie en un minimum d’espace et de temps. Comme c’est le cas par exemple pour un diagnostic de grossesse, de Covid, de taux de sucre, etc. Lui, a adapté la technologie à l’eau. Et surtout à l’échelle industrielle, avec un "test" qui n’est pas jetable, appelé PANDa.
Ce mini-laboratoire (de la taille d’une petite cabine d’essayage), détecte immédiatement une quinzaine de polluants, et aide à la prise de décisions éclairées pour optimiser la gestion des ressources en eau. "Nous rendons visible ce qui est invisible car nous nous sentons concernés par la concentration en métaux lourds, pesticides et polluants éternels dans les eaux que nous consommons, qui sont impliqués dans de certains cancers, infertilité, etc. Nous voulons être une entreprise à impact."
Sa solution cible les grands centres de traitement des eaux, publics ou privés, soit, des stations d’assainissement ou de potabilisation.
Klearia est née en 2012, la solution PANDa est brevetée, labellisée Solar Impulse Foundation, elle a déjà obtenu deux millions d’euros de subvention dès son lancement et Klearia, après avoir trouvé un levier de croissance dans la cosmétique (fabrication de parfums sans alcool pour de grandes marques grâce à la nano-émulsion), devrait atteindre l’équilibre cette année. Huit collaborateurs œuvrent à la diffusion de la solution PANDa, en projet pilote avec Suez depuis 2022, et sont en contact avec les trois grands groupes français de gestion de l’eau.
La deeptech, en passe de passer à l’échelle, entend protéger la santé et l’environnement avec son innovation de rupture. Son chiffre d’affaires a doublé en un an et devrait être multiplié par trois au prochain exercice.
commentaires