Il suffit parfois d’une sortie à vélo pour que renaisse ce qui est certainement le bâtiment le plus emblématique de Juan-les-Pins, symbole de l’âge d’or de la French Riviera.
Enfin, à condition que le cycliste soit le promoteur immobilier de luxe John Caudwell. Habitué des projets d’exception – Parc du Cap et Les Oliviers au cap d’Antibes – le milliardaire britannique a racheté en 2014 Le Provençal, un hôtel de 10 étages et 300 chambres bâti dans les années 20 pour surpasser l’Hôtel de Paris à Monaco. L’établissement qui avait fermé ses portes depuis 1977 a connu un chantier de réhabilitation de sept années et de 350 millions d’euros avant de renaître en résidence de très haut standing de 41 appartements "dont 9 sont déjà réservés, sourit Reynald Lapitz, CEO de Caudwell France, lors de la soirée, mardi 3 juin, destinée aux agents immobiliers partenaires. Nous sommes à une étape charnière du projet où nous débutons la phase de commercialisation." Les 41 logements de prestige allant jusqu’à 877 m2 comprennent des traversants, des penthouses et des appartements à partir de 4,5 millions d’euros. Les prix au mètre carré sont sensiblement similaires à ceux de la Croisette, précise-t-on chez Caudwell.
Conciergerie de très haut standing
Le Provençal intégrera aussi des espaces communs inspirés de la période Art déco, un cinéma privé, un espace bien-être de 200 m2, une salle de jeux pour les enfants, des boutiques, 2.500 m2 de jardins et un piscine de 30 m. À cela s’ajoute un partenariat noué avec l’hôtel cinq étoiles voisin Les Belles-Rives: "Un service de conciergerie 24 heures sur 24, de voiturier et un accès privilégié aux diverses expériences gastronomiques et activités bien-être de hôtel, explique le dirigeant. On propose toutes les commodités recherchées par une certaine clientèle de la Côte d’Azur."
D’ailleurs, qui pour acheter ce type de bien? "De fins connaisseurs qui ont des attentes très exigeantes et qui font aussi l’acquisition d’un style de vie et d’un moment d’éternité dans un immeuble iconique et chargé d’histoire."
Motus et bouche cousue, en revanche, sur leur nationalité. Tout au plus, Reynald Lapitz admettra que les équipes commerciales de Caudwell regardent bien évidemment en Angleterre, siège social de Caudwell, mais aussi les pays scandinaves, les États-Unis, Singapour et du côté des expatriés français…
commentaires