On vous présente les 5 reliques de l'ancienne collection napoléonienne de la famille princière de Monaco

Vendue en 2015, la collection Napoléon Ier du prince Louis II est à nouveau mise aux enchères. Une partie est visible à Monaco jusqu’au 24 mars.

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Cédric Verany Publié le 21/03/2025 à 16:13, mis à jour le 21/03/2025 à 16:17
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Parmi les reliques ayant appartenu à la famille princière, le livre "Les vies des hommes illustres" de Plutarque Photo Dylan Meiffret

Installée chez Artcurial, boulevard des Moulins pour quelques jours, l’exposition rassemble des objets achetés en son temps par le prince Louis II qui avait constitué une collection napoléonienne longtemps exposée au Palais princier. En 2015, le prince Albert II en a vendu une partie. Acquise sous le marteau par un chef d’entreprise français - qui garde l’anonymat - la collection est de nouveau mise aux enchères. Et la maison Artcurial orchestrera la vente évènement le 1er avril à Paris pour disperser au total 307 lots, témoins de l’histoire de France du XIXe siècle, Évoquant à la fois la figure centrale de Napoléon Ier mais aussi de Napoléon III.

L'aigle de drapeau

Cet aigle de drapeau est daté 1860 et affilié au 7e Régiment de hussards Photo Dylan Meiffret.

Majestueuse pièce qui sert de couverture au catalogue, cet aigle de drapeau servait à coiffer un étendard. Daté de 1860 et affilié au 7e Régiment de hussards, le modèle était une petite révolution pour l’époque, puisqu’au lieu d’être en bronze, il a été façonné de manière novatrice en aluminium cuivré pour lui donner son aspect étincelant. Et surtout le rendre plus léger pour le soldat chargé de porter le drapeau sur le champ de bataille. Le modèle est rare (estimation 6.000/8.000 euros) et il a appartenu au prince de la Moskowa avant d’être acheté par le prince Louis II en 1929.

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L'épinglette de l’ordre de la Couronne de rue du Royaume de Saxe

Cette épinglette de l’ordre de la Couronne de rue du Royaume de Saxe avait dérobée à Napoléon lors de la débâcle à Waterloo. Photo Dylan Meiffret.

L’intérêt des collectionneurs de Napoléon et amateurs de médailles honorifiques sera doublé sur ce lot original : une épinglette de l’ordre de la Couronne de rue du Royaume de Saxe. Dérobée à Bonaparte la nuit de sa débâcle à Waterloo, elle a été conservée par un général hollandais, « et ses descendants ont vendu ce bijou au prince Louis II au début du XXe siècle », détaille Maxence Miglioretti, commissaire-priseur et expert de la vente. Estimation : 30 000 à 50 000 euros.

Le livre de Plutarque

Le livre Les vies des hommes illustres de Plutarque cher à Bonaparte avait été pillé le soir de sa défaite à Waterloo. Photo Dylan Meiffret.

Dans plusieurs portraits, Bonaparte apparaît avec un exemplaire de l’ouvrage Les vies des hommes illustres de Plutarque dans ses mains ou à ses côtés. L’exemplaire proposé aux enchères (estimation entre 20.000 et 30.000 euros) porte en plus le sceau de l’Histoire. Ce quatorzième volume, évoquant la vie de Brutus, se trouvait en effet dans la berline de l’Empereur, pillée par les soldats prussiens au soir de sa défaite à Waterloo.

Une boîte en or sertie de diamants

Cette boîte en or sertie de diamant offerte à Napoléon III est estimée entre 15.000 et 20.000 euros. Photo Dylan Meiffret.

Originalité de la vente, elle présente aussi des pièces de l’époque de Napoléon III issues elle de la collection Forbes, constitué par un milliardaire américain passionné par ce qui attrait à Napoléon III. C’est le cas de cette boîte à présents en or sertie de diamants autour d’un médaillon émaillé. Elle porte le chiffre de l’empereur Napoléon III. L’objet était offert dans le cadre de relations diplomatiques pour montrer le faste de l’Empire. L’estimation oscille entre 15.000 et 20.000 euros.

Un écrin à dessin mathématique

Un écrin à dessin mathématique du XVIIIe siècle resté dans son jus qui a servi à Napoléon Ier à Auxonne entre 1788 et 1791. Photo Dylan Meiffret.

L’attrait d’une vente consacrée à un personnage si populaire que Napoléon Ier, c’est aussi d’approcher des objets intimes. C’est le cas de ce petit écrin à dessin mathématique de la fin du XVIIIe siècle, dans son jus et estimé entre 10.000 et 20.000 euros, que le jeune lieutenant d’artillerie Bonaparte avait sur sa table de travail à Auxonne entre 1788 et 1791. Au revers de l’étui, une inscription manuscrite indique "Buonaparte" écrit à la plume.

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