Clean Beauty, une appli grassoise qui peut sauver votre peau

Lancée par le laboratoire grassois Officinea, l’application décrypte tous les cosmétiques et révèle les ingrédients controversés.

Aurore Harrouis Publié le 28/06/2018 à 14:47, mis à jour le 29/06/2018 à 09:38
Clean Beauty

"Chaque femme applique en moyenne 150 ingrédients d’origine chimique sur sa peau." Tout part de là, pour les créatrices du laboratoire cosmétique bio grassois Officinea.

Une envie de débarrasser les produits de beauté des composants un peu "cracra". Une histoire débutée il y a quelques années par Claire Gagliolo, docteur en pharmacie et cosmétologue en quête du soin parfait à qui s’est associée Candice Colin, développeuse de caractère.

La rencontre des deux fait des merveilles. La ligne de références cosméto saines s’élargit. "Et puis, on s’est dit que très peu de femmes avaient une idée de ce qu’elles s’appliquaient sur la peau", retrace Candice Colin.

Pour "leur offrir davantage de transparence et leur permettre de choisir leurs cosmétiques en connaissance de cause", il faut un média : ce sera le téléphone portable. Et Clean Beauty naît, il y a un an. Depuis, elle est devenue la troisième application beauté la plus téléchargée sur Android (disponible également sur iOS).

Décrypter le charabia scientifique

Concrètement, c’est un peu le Yuka de la salle de bains. Clean Beauty est utile pour décrypter le charabia scientifique des étiquettes des produits de beauté. Le tout avec une méthodologie scientifique indiscutable. Les ingrédients controversés et les allergènes ont été établis sur la base de la bibliographie scientifique internationale la plus récente.

Pour l’utiliser, rien de plus simple, il suffit de photographier la liste des composants imprimée sur l’emballage du produit grâce à son smartphone.

Après quelques secondes d’analyse, les résultats tombent: perturbateurs endocriniens, conservateurs préoccupants, agents comédogènes ou irritants, nanomatériaux ou encore les allergènes étiquetables du Règlement cosmétique européen (substances soumises à restriction), on découvre la liste des ingrédients controversés ou allergènes identifiés.

Ces derniers sont accompagnés de pictogrammes qui signifient leurs origines (une patte de chat pour les ingrédients d’origine animale, une feuille pour les ingrédients d’origine végétale...).

Un petit nuage signifie, quant à lui, qu’il s’agit d’une substance controversée. Sa clarté, son design ont séduit aujourd’hui 350 000 utilisateurs qui ont effectué près de 3,5 millions d’analyses.

Notre salle de bains à la loupe

Téléphone à la main, on a scanné les produits présents sur le bord de nos lavabo et baignoire. On débute avec un gel douche pour peaux atopiques (extrêmement sèches, qui réagissent à la moindre agression extérieure), acheté en parapharmacie et conseillé par un dermato.

Et pas de bol, il ne s’avère pas si clean que ça. La solution micellaire, pourtant pas bio, passe le test haut la main. Le masque au tea tree, déniché en magasin bio (lui) présente deux allergènes. Tout de même.

Mais le pompon, c’est la crème pour les mains, d’une grande enseigne de beauté. Phénoxyéthanol, methylparaben et arôme synthétique de cannelle... Alors que le produit est censé être à la pomme ! La prochaine fois, on dégainera le smartphone avant d’acheter, donc.

www.officinea.fr

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