Palme d'or suédoise, Pierre Niney farceur... On rembobine la dernière journée du 75e Festival de Cannes
Tous les soirs, on refait le déroulé de la journée au Festival de Cannes, 75e édition. Ce samedi 28 mai, il ne fallait pas manquer la cérémonie de clôture et l'annonce du palmarès.
La rédactionPublié le 28/05/2022 à 22:26, mis à jour le 28/05/2022 à 22:26
Le réalisateur suédois Ruben Östlund a décroché la Palme d'or du 75e Festival de Cannes pour son film "Triangle of Sadness", samedi 28 mai.Photo Sébastien Botella
L'info "so FIF"
Ça y est, c'est fini. Le 75e Festival de Cannes s'est achevé ce samedi soir après 12 jours intenses, pendant lesquels 21 films ont été présentés en compétition... et la moitié a été récompensée lors de la cérémonie de clôture.
Le grand prix a été attribué, ex æquo, à "Close" du Belge Lukas Dhont, qui a reçu 12 minutes de standing ovation lors de sa projection, et "Stars at noon" de la Française Claire Denis.
Encore ex æquo, le prix du jury a été attribué à "Les huit montagnes" de Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen ainsi qu'à "Hi-han", réalisé par Jerzy Skolimowski.
Un nouveau prix a même été ajouté à la demande du jury, celui du 75e anniversaire, pour le film "Tori et Lokita" des frères Dardenne.
"Ce soir, je suis terriblement triste. J'ai été follement heureux, enchanté jusqu'à l'indécence, j'ai tout aimé", a déclaré le président du jury, Vincent Lindon. Étant donné la longueur du palmarès, ce n'est pas une surprise...
La photo du jour
Pierre Niney en plein photocall du film "Mascarade" au 75e Festival de Cannes, samedi 28 mai.Photo AFP.
Comment désacraliser un photocall? Demandez à Pierre Niney, qui s'est amusé à sauter sur la table, pour le plus grand bonheur des photographes... et de Nicolas Bedos, en arrière-plan, qui n'a pas pu s'empêcher de l'immortaliser avec son téléphone.
L'acteur français est à l'affiche du film "Mascarade", présenté hors compétition au 75e Festival de Cannes. Il partage l'écran avec Isabelle Adjani, Marine Vacth et François Cluzet.
Le génial réalisateur Ruben Östlund, déjà palmé en 2017, a cette capacité de vous secouer en un film. Avec "Triangle of Sadness", baptisé "Sans filtre" en français, le Suédois réussit son coup. Sa satire est une pure expérience.
La société, notamment par le prisme des plus riches, est passée au crible lors d’une croisière de luxe qui tourne au cauchemar. L’inversement des rôles est absolument sublime puisque les survivants, riches, vont se rendre compte à quel point leur beauté et leur richesse ne servent plus à rien quand il s’agit de survie.
À l’inverse du personnage d’Abigail, responsable des toilettes au sein du yacht et seule capable d’être autonome sur une île déserte. Cette nouvelle commandante de fortune montre à quel point la hiérarchie actuelle, basée sur l’épaisseur du portefeuille et le pouvoir qui en découle, est fragile.
La loi de la nature façon Östlund a quelque chose de grinçant, de pervers, de jouissif.
La phrase du jour
"Ce film est rempli de haine. Il parle des femmes, de leur corps, de mains, de pieds, de sexe... De tout ce dont on ne peut pas montrer en Iran." - Zar Amir Ebrahimi, prix d'interprétation féminine pour son rôle dans le film "Holy Spider" au 75e Festival de Cannes.
L'actrice iranienne a été contrainte à l'exil en France après que la diffusion d'une vidéo d'elle "explicite" a ruiné sa carrière. Dans un long discours ce samedi soir, elle a remercié l'Hexagone de l'avoir accueillie, insistant sur son "parcours marqué par des humiliations".
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