On vous demande de payer pour toucher des cryptomonnaies? Attention à cette arnaque qui fait de nombreuses victimes en ligne

Pensant toucher des gains en cryptomonnaie, des internautes disent avoir été escroqués par la plateforme Flairwork. Certains ont perdu des milliers d'euros.

La rédaction Publié le 10/09/2025 à 17:25, mis à jour le 10/09/2025 à 17:25
Les victimes décrivent un même mécanisme: la possibilité de toucher des fonds conditionnée à de nouveaux investissements et au recrutement de nouveaux membres. Photo AFP

Des tâches simples à réaliser en ligne, contre des gains en cryptomonnaie. C'est ce que promet la plateforme Flairwork, qui aurait en réalité piégé de nombreux internautes, séduits par la promesse d'un revenu facile.

Dans les colonnes du Parisien, les victimes décrivent un même mécanisme: la possibilité de toucher des fonds conditionnée à de nouveaux investissements et au recrutement de nouveaux membres.

En échange de gains en cryptomonnaie, la plateforme, qui se présente comme américaine et se targue de soi-disants partenariats avec Amazon, Temu ou encore Alibaba, propose d'effectuer de petites tâches, comme rédiger des commentaires sur différents sites.

L'inscription est payante puis, pour passer les niveaux et remporter des gains supplémentaires, il est demandé à l'utilisateur de toujours plus débourser.

"La promesse était trop belle, mais j’ai voulu essayer"

Electricien dans l’Ariège, Jean témoigne dans Le Parisien avoir payé 40 euros pour s’inscrire et 80 euros supplémentaires pour atteindre un niveau supérieur. S'il atteignait le niveau 8, la plateforme lui a fait miroiter un gain de plus de 3.000 dollars. "Ce qui me plaisait c’était d’avoir un salaire en ne faisant pas grand-chose. La promesse était trop belle, mais j’ai voulu essayer", reconnaît-il.

Producteur de musique dans le Haut-Rhin, Julien affirme avoir versé pas moins de 10.000 euros à la plateforme. Sa cagnotte virtuelle affiche 32.000 dollars, mais il ne peut pas la débloquer sans effectuer de nouveaux versements. Pour cela, il doit encore débourser ou recruter.

"Ma référente me poussait, via la messagerie Telegram, à faire de nouvelles recrues. J’ai trouvé ça bizarre", raconte Jean.

Pour prévenir d'autres potentielles victimes, plusieurs utilisateurs ont lancé une pétition sur Change.org, qui réunit aujourd'hui un centaine de signatures.

La répression des fraudes a quant à elle confirmé qu'il s'agit d'une arnaque.

Selon l'Autorité des marchés financiers (AMF), 3,2% de la population française a déjà été victime d'arnaque, soit plus d’1,5 million de Français.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.