À 22 ans, Bakary Samaké incarne la promesse d’un futur radieux pour la boxe française. Dix-huit victoires, aucune défaite, une ceinture WBC-Silver conquise en novembre 2024, conservée brillamment au printemps contre le Sud-Africain Roarke Knapp.
Mais c’est une séquence extra-sportive qui le projette aujourd'hui dans la lumière. Pour les mauvaises raisons.
Depuis le lundi 14 juillet, une vidéo intime du jeune boxeur circule massivement sur les réseaux sociaux. Filmé en pleine rue, de jour, aux côtés d’un ami hilare, Samaké apparaît recevant une fellation d’une femme accroupie.
Très vite, le champion a pris la parole dans un communiqué diffusé sur Instagram. "Une vidéo à caractère inapproprié circule actuellement sans mon consentement, en violation de ma vie privée", écrit-il.
Loin d’éluder sa responsabilité, il présente "[ses] plus sincères excuses à tous ceux que cette situation a pu choquer, blesser ou décevoir", citant dans l'ordre sa communauté, sa femme, sa famille, ses partenaires et toutes les personnes qui le soutiennent.
Un coup porté à son image
Dans sa réponse, Samaké reconnaît les attentes liées à son statut de sportif de haut niveau. "Je suis conscient que je dois être un exemple", confesse-t-il, promettant de se battre pour regagner la confiance du public, "non pas par des mots, mais par des actes".
Il précise toutefois que cet épisode ne le définit pas: "Cette situation ne reflète en rien les valeurs que je défends, ni la personne que je souhaite être".
Plus qu’un dérapage, l’affaire prend pour lui la forme d’un sabotage orchestré par des proches indignes de confiance.
"J’apprends dans la douleur que certaines personnes que je croyais être mes amis ne l’étaient pas, et que la jalousie et le chantage peuvent pousser certains à nuire volontairement". Une "trahison grave et profonde", selon ses mots.
Une contre-attaque devant la justice?
Bien décidé à ne pas rester passif, Samaké annonce avoir engagé des poursuites. Des "dispositions juridiques" ont été prises pour faire toute la lumière sur cette atteinte à son intimité.
À ce stade, on ignore la date exacte de l’enregistrement ni les éventuelles répercussions disciplinaires qu’il pourrait subir de la part de sa fédération.
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