Cette équipe "sans titre " en 2024-2025 repart pour un tour avec faim et envie, et soulever (enfin) un trophée pourrait arriver dès ce dimanche (face au Mans à 17h). Pour y arriver, il faudra élever le niveau, au moins d’un cran.
Ce samedi, la Roca Team a attendu la 2e mi-temps pour accélérer et faire - nettement - la différence face au promu Boulazac. Une Roca Team privée de Makoundou (touché à l’épaule), Motiejunas et Calathes (choix du coach). Jordan Loyd, lui, a rejoint l’Anadolu Istanbul.
Sur le central couvert de Roland-Garros, la différence de niveau se fait rapidement sentir entre le champion d’Elite2, Boulazac, et le finaliste du championnat de France et de l’Euroligue, Monaco. L’ASM s’appuie sur un très bon Alpha Diallo, un précieux Hayes et l’adresse de Mirotic pour prendre les commandes (21-14).
C’est défensivement que Monaco fait la différence et impose son gros rythme. Avec seulement 18 points encaissés en 15 minutes, la Roca Team compense son adresse famélique de loin (3/15 à la pause). Les rotations du team de Spanoulis montrent un écart de niveau attendu (entrées de Strazel et Blossomgame).
L’équipe monégasque compte même jusqu’à 13 points d’avance grâce au sniper serbe nouveau venu, Nedovic (33-20, 15e). Boulazac revient avec ses artilleurs Warner et Snell (43-35 à la pause).
Quand Monaco veut
Trop "soft", Monaco n’y est pas au retour des vestiaires.
Le meneur US Angelo Warner, déchaîné, fait mal aux hommes de Vassilis Spanoulis (49-49).
Le retour d’Alpha Diallo coïncide avec un run de la Roca Team (10-0 en 4 minutes). À 10 minutes du buzzer, l’écart n’est que de sept points (64-57).
Comme dans le monde d’avant, Monaco accélère quand il veut et le prouve au début du dernier QT avec un 14-0 sous l’impulsion de Blossomgame au dunk et le duo Okobo-Nedovic de loin (71-57, 32e - 78-57, 34e).
Le récital de basket se poursuit face une équipe périgourdine fatiguée et touchée par les nombreuses fautes. Spanoulis offre ses premières minutes à David Michineau qui en profitepour s’illustrer.
Monaco se qualifie logiquement pour la finale, avec des cadres qui ont pu peaufiner leurs automatismes. Match bénéfique pour une équipe encore en construction. C’est un premier set réussi.
La deuxième manche s’annonce plus serrée cet après-midi face au Mans, dans une revanche de la finale de la Leaders Cup remportée à la surprise générale par le MSB la saison passée. Monaco est prévenu.
Ils ont dit
Vassilis Spanoulis (entraîneur de Monaco): "Ce n’est qu’un premier match officiel, c’est normal de voir quelques approximations mais c’est important de gagner. J’ai aimé notre capacité à faire des passes et à jouer vite en contre-attaque. J’ai voulu ce groupe, je l’ai créé, la saison sera longue. Je n’ai pas de réelle pression cette saison, on doit rester concentrés sur notre progression et notre état d’esprit".
Elie Okobo (arrière de Monaco): "On est monté en puissance au fil du match. Il faut souligner que ça ne fait que trois jours que les entraînements sont au complet (sauf Makoundou blessé, ndlr.. Ce soir (hier), on ne perd que six ballons, la balle bouge bien, on fait pas mal de passes (27). Ce n’est que le début de saison, tout le monde veut bien faire, c’est comme le premier jour de l’école. On n’est pas encore au point, on fait des erreurs mais on s’applique tous et on va apprendre à se connaître."
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