La Société des Bains de Mer et le MBA s'associent pour "créer une grande équipe" de basket féminin à Monaco
La Société des Bains de Mer et le Monaco Basket Association viennent de conclure un partenariat inédit. Les joueuses pourront profiter de certaines infrastructures de la SBM pour bien récupérer.
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Sacha TisicPublié le 19/09/2024 à 15:01, mis à jour le 19/09/2024 à 15:01
De gauche à droite: Olga Tarasenko, entraîneure du MBA; Éric Elena, président du MBA; Stéphane Valeri, président-délégué de la SBM; et Ia capitaine Iléana Faivre réunis pour la signature du partenariat lundi dernier, au bar Rotonde du Casino de Monte-Carlo.Photo Guillaume de Lestang/SBM Monte-Carlo
Dans le sport - qui plus est de haut niveau - une bonne récupération et des infrastructures de qualité sont indispensables pour performer.
Ce postulat posé, Éric Elena, le président fondateur du Monaco Basket Association depuis 14 ans, a souhaité nouer des liens solides avec la locomotive de Monaco, la Société des Bains de Mer.
"C’est une fierté de soutenir le MBA pour aider l’équipe féminine à évoluer vers les plus hauts sommets de la compétition [...] Eric Elena m’a convaincu par son talent qu’on pouvait faire de grandes choses pour le basket féminin en Principauté", a déclaré Stéphane Valeri, le président-délégué du groupe, qui s’est laissé convaincre par la signature d’un tel partenariat.
Une routine de pro’
Concrètement, cette union signée lundi inclut de nombreux avantages pour les joueuses du MBA, en plus d’une aide financière pour "créer une grande équipe", en échange de la présence de la SBM sur les maillots 2024-2025.
Les athlètes pourront profiter gratuitement des infrastructures des établissements SBM, comme leur salle de sport, leur SPA, et les Thermes marins, pour suivre notamment des séances de cryothérapie.
Elles bénéficieront également d’interlocuteurs privilégiés pour préparer au mieux leurs venues. "Avoir la SBM qui croit en nous, c’est quelque chose de très important. On ne franchit pas une étape… on fait un pas de géant en avant", souligne Éric Elena. "Faire sa préparation physique au Monte-Carlo Bay, il n’y a pas beaucoup d’équipes professionnelles qui peuvent s’aligner là-dessus. Puis on va travailler sur un développement de nos liens avec la SBM, avancer ensemble… tout ce travail va être réfléchi par la suite", développe-t-il.
Une idylle partie pour durer
Et cette union n’est pas vouée à disparaître après une petite saison.
"C’est un partenariat longue durée. On partage beaucoup de valeurs communes avec le MBA, l’esprit d’équipe, l’égalité femmes-hommes, le dépassement de soi, la recherche du meilleur résultat…", assure Stéphane Valeri, pour qui il était naturel de poursuivre l’investissement du groupe dans le sport [la SBM est sponsor de Téo Andant, vice-champion du monde du 4x400 m, N.D.L.R.]… cette fois-ci féminin. "Nous avons choisi de nous investir dans le soutien du sport féminin, qui ne bénéficie pas encore de toute la considération qu’il mérite [...] et on sait que Monaco est une terre de basket. Il suffit de se rendre à un match de la Roca Team ou du MBA, pour voir un public passionné de basket en Principauté."
Avec un soutien financier et matériel de poids, le Monaco Basket Association est désormais dans les meilleures dispositions possible pour remplir ses objectifs.
Elles défendront les couleurs de Monaco cette saison.Photo Guillaume de Lestang/SBM Monte-Carlo.
La MBA présente sa nouvelle équipe et affiche ses ambitions
Retrouver le monde professionnel et la Ligue féminine 2 quittés prématurément à l’issue de la saison 2022-2023, c’est l’objectif numéro 1 du Monaco Basket Association cette saison. "Je suis très confiant pour la saison à venir", affirme le président-fondateur du MBA, Éric Elena. "Vous nous mettez beaucoup de pression président", en rigole l’entraîneure Olga Tarasenko, qui a échoué l’an dernier [avec son adjointe Myriam Martin, N.D.L.R.] à faire monter l’équipe en deuxième division.
Malgré tout, "le bilan de l’an dernier était excellent même si nous ne sommes pas montés et qu’on a perdu en finale de Coupe de France. Olga a fait un travail énorme et je l’en remercie", poursuit le président. Mais pour ne pas reproduire les erreurs du passé, le club a mis les bouchées doubles concernant le recrutement.
"On a fait le constat que notre équipe pouvait être améliorée. Avec Olga [Tarasenko] et la cellule de recrutement, on a conservé cinq joueuses et cinq autres sont parties. Elles ont été remplacées par plus fort", atteste Éric Elena.
Avant d’attaquer le championnat samedi contre Lattes-Montpellier II, le bilan des matchs de préparation est excellent. Quatre matchs, quatre victoires. "On est déterminées à atteindre nos objectifs", résume la capitaine Iléana Faivre. Des objectifs qui, s’ils sont atteints, obligeront le MBA à trouver une salle de repli.
"La salle de l’Annonciade? La Fédération française de basket est en train de réformer la Ligue féminine 2 avec un cahier des charges très strict. Si on monte, on ne pourra plus y jouer. Il faudra jouer dans la salle Gaston-Médecin [occupée par la Roca Team, N.D.L.R.]. Mais entre passionnés et avec intelligence, on pourra trouver un compromis", rassure Éric Elena. La Nationale 1 féminine est prévenue: il faudra compter plus que jamais sur le Monaco Basket Association cette saison.
L’effectif au complet
Kimsy Demontoux, 22 ans. Iléana Faivre, 21 ans. Lucie Laroche, 29 ans. Lysa Millavet, 29 ans. Tukayi Sissoko, 27 ans. Emma Piotin, 22 ans. Rejane Verin, 30 ans. Sara Crudo, 29 ans. Amina Traoré, 20 ans. Julie Tetart, 32 ans.
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