"On est prêts à combattre": avant leur second Final Four d'Euroligue face à l'Olympiakos, Matthew Strazel se confie sur les ambitions de la Roca Team

Matthew Strazel, le meneur de la Roca Team, évoque l’ambition de Monaco de soulever le plus prestigieux trophée européen. Début des hostilités ce vendredi 23 mai à 20h.

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François PATURLE Publié le 22/05/2025 à 11:45, mis à jour le 22/05/2025 à 11:45
Matthew Strazel (au premier rang), Elie Okobo, Juhann Begarin, Jaron Blossomgame, lors de l’arrivée de la Roca Team à l’aéroport d’Abou Dabi mardi soir. Photos ASM Basket

A 22 ans seulement, Matthew Strazel est déjà devenu une légende depuis son panier à 4-pts face au Japon, qui a sauvé les Bleus de la honte et de l’élimination aux J0-2024... Celui qui compte 4 titres de champion de France dispute à Abou Dabi son 2e Final Four d’Euroligue. Confidences d’un meneur de Monaco qui monte sur la plus grande scène européenne.

Matthew, quel est ton état d’esprit avant ce grand rendez-vous?

J’ai hâte. J’ai un peu ce sentiment de revanche qui date de 2023 (défaite en ½ finale face à l’Olympiakos). Je ressens de bonnes ondes. On n’est pas juste contents d’être là. Ce n’est pas ça. Comme l’a dit le coach, on est à deux victoires du plus grand titre de l’histoire du club. On a disputé tellement de matchs d’Euroligue, se dire qu’on est à deux matchs de pouvoir soulever ce trophée.... On y pense. On se présente confiants, avec une mentalité d’underdog (outsider). On va affronter un Olympiakos qui joue dur physiquement. Comme je l’ai dit, on a envie. On y va avec une approche différente d’il y a deux ans.

Cette différence, justement?

En premier lieu, les joueurs qui ont perdu en 2023 sont toujours là aujourd’hui. On a appris la leçon. On a tous plus d’expérience. On ne découvre pas, on est là pour gagner. Deux ans de plus à disputer l’Euroligue, ça te donne un peu plus de confiance et de force mentale. Et puis on a un coach qui a tout de même gagné trois fois la compétition comme joueur. On peut dire qu’il connaît la recette, ça va nous aider, aussi, je pense. Ce sera à nous de mettre tous les bons ingrédients d’entrée et ne pas donner confiance à l’Olympiakos.

Si tu devais comparer avec l’excitation des JO avec les Bleus?

Je suis excité bien sûr mais il faut garder le contrôle. Je le répète, ce qu’il s’est passé il y a deux ans, je le garde en tête (la Roca Team menait à la mi-temps face à l’Olympiakos avant d’encaisser un terrible 27-2 au 3e quart-temps). Mon rôle est aussi complètement différent aujourd’hui. Ce n’est que mon 2e Final Four, mais j’ai l’impression d’avoir gagné en expérience. On a la tête sur les épaules, l’envie de montrer qu’on est une équipe solide. Tous les hauts et les bas que l’on a connus cette saison, je pense que ça nous a soudés.

Des hauts et des bas alors que l’effectif n’a jamais paru aussi complet... C’est aussi ton avis?

Oui. Sans se positionner trop haut, on est une équipe qui peut battre tout le monde, mais aussi perdre contre tout le monde comme ça nous est arrivé, hélas. Je pense que personne ne peut prévoir le niveau avec lequel on va jouer. Mais nous on est persuadés que l’on mérite d’être là et qu’on peut le faire, réaliser de grandes choses. C’est beau de parler, maintenant il va falloir concrétiser. On est prêts à combattre.

Se retrouver face à Evan Fournier (la star française de l’Olympiakos)?

Evan est un compétiteur, quelqu’un qui aime gagner comme pas possible. Je pense que ça va être une belle adversité. On n’a pas échangé ces derniers jours. J’ai eu quelques contacts avec Mous (Fall) durant les play-offs, on s’est un petit peu chambré, comme on a l’habitude de faire. Mais voilà, depuis qu’ils sont qualifiés et que nous sommes qualifiés, il y a du respect des deux côtés. Il va s’agir de montrer qui a le plus envie sur le parquet.

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