Dans le microcosme du sport automobile, le patronyme "Laffite" résonne à travers les décennies. Jacques, le père, a raflé six victoires en Formule 1 entre 1974 et 1986. Margot, la fille, est une habituée des paddocks et commente la discipline reine pour Canal+. Et puis, il y a Bruno, le neveu et fondateur de Laffite automobili, qui dévoile cette année à Top Marques sa première hypercar: la Laffite LM1. "L’ADN de la marque est de fabriquer des voitures de course mais qui sont homologuées pour la route", résume Bruno Laffite.
Et quand on aperçoit les lignes offensives de l’engin, son châssis et sa carrosserie en carbone, difficile de ne pas avoir une pensée pour les bolides des 24 heures du Mans. Clin d’œil à cette mythique épreuve automobile d’endurance, l’hypercar sera produit et vendu en... 24 exemplaires aux États-Unis, en Europe et au Moyen-Orient pour un coût de 2,5 millions d’euros. "On a déjà 5 précommandes dans les pays du Moyen-Orient. Dans cette gamme de prix, nos concurrents sont Pagani et Koenigsegg et on affiche des tarifs moins chers qu’eux. On est capable de livrer en 20 à 24 mois donc on espère arriver sur le marché et se positionner rapidement dans le top 3", explique-t-il.
En novembre dernier, le premier exemplaire de la LM1 avait été adjugé aux enchères pour 2,6 millions de dollars à l’occasion d’une soirée caritative en marge du Grand Prix de F1 à Las Vegas.
Son nouveau propriétaire - outre sa généreuse contribution pour l’accès durable à l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène dans les communautés les plus démunies - profite depuis de ce bijou doté d’un V8 hybride bi-turbo de plus de 1.000 chevaux. "Ce moteur est développé par Autotecnica Motori, un motoriste de course mondialement renommé qui fait des moteurs de F3 et de F2", précise Bruno Laffite.
L’hypercar affiche un poids de 1.250 kg à la balance et est capable d’atteindre les 100 km/h en 2,3 secondes. Elle possède, par ailleurs, trois modes de hauteur de suspensions - toujours utile pour franchir les dos-d'âne - ainsi qu’un système DRS ou encore un volant de type Formule 1.
"La deuxième voiture qu’on sortira dans 10 mois sera un prototype style rallye-raid. On est, aussi, en train de plancher sur une super GT", conclut-il.
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