Grand Prix Historique de Monaco : on a sélectionné cinq voitures de légende qui seront en piste ce week-end

Parmi les plus de 200 voitures présentes ce week-end, bon nombre d’entre-elles ont une grande histoire, en particulier à Monaco. Focus en images sur cinq légendes en piste pour cette édition.

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Loris Chair Publié le 10/05/2024 à 07:30, mis à jour le 10/05/2024 à 11:23
La Bugatti Type 35B (Photos Sébastien Botella et Cyril Dodergny)

Ce week-end, du 10 au 12 mai, plus de 200 monoplaces historiques sont présentes sur le tracé monégasque. Organisé tous les deux ans, le Grand Prix Historique réunit des anciens modèles de la catégorie reine séparés en huit séries compétitives représentant autant d’époques du sport automobile.

Au-delà d’être plus bruyants que des F1 actuelles, les bolides alignés ce week-end ont aussi l’avantage d’avoir une histoire ayant traversé les décennies. Ne sortir du lot que cinq véhicules n’a pas été facile au vu du programme des différentes séries alignées. Les connaissances et l’œil de passionné de Géry Mestre, président de la Commission des Voitures de Collection de l’Automobile Club de Monaco, ont permis de finaliser cette sélection.

La Bugatti Type 35B

La pionnière. La Bugatti Type 35B est la première voiture à avoir franchi, victorieuse, la ligne d’arrivée du Grand Prix de Monaco en 1929. Réalisé en 38 exemplaires à partir de 1927 dans l’usine de Molsheim, ce modèle mythique, piloté lors de ses deux victoires consécutives à Monaco (1929 et 1930) par William Grover-Williams et René Dreyfus, est encore représenté en piste en 2024 pour ce 14e Grand Prix Historique.

La Maserati 250F (Photos Sébastien Botella et Cyril Dodergny).

La Maserati 250F

Si la Bugatti symbolise les origines du Grand Prix, la Maserati 250F date des débuts du championnat du monde de Formule 1. La firme de Modène, engagée seulement 10 ans dans la catégorie reine (1950-1960), a glané deux titres mondiaux par l’intermédiaire de Juan Manuel Fangio (1954 et 1957) au volant de la 250F pendant cette période. Elle fête à l’occasion de ce Grand Prix Historique ses 70 ans.

La Lotus 49 (Photos Sébastien Botella et Cyril Dodergny).

La Lotus 49

La Lotus 49 a vu son illustre carrière débuter en 1967 mais l’une de ses déclinaisons (Lotus 49B) a fait ses premiers tours de roues à Monaco lors du Grand Prix 1968. Un modèle vainqueur en Principauté et champion du monde avec Graham Hill à son bord la même année. La Lotus apparaît ce week-end pilotée par Adrian Newey, directeur technique de l’écurie RedBull jusqu’à la fin de la saison.

La Ferrari 312 B3 (Photos Sébastien Botella et Cyril Dodergny).

La Ferrari 312 B3

La Ferrari 312 B3 de Niki Lauda est de retour sur le tracé monégasque, deux ans après le crash malheureux au virage de La Rascasse de Charles Leclerc lors d’une démonstration. Un modèle mythique piloté en 1974 par l’Autrichien, ne bouclant alors pas les 78 tours du Grand Prix de Monaco à cause d’une défaillance technique. Son coéquipier, Clay Regazzoni, termine en revanche quatrième de la course et finira la saison dauphin d’Emerson Fittipaldi au classement des pilotes.

La Williams FW07B (Photos Sébastien Botella et Cyril Dodergny).

La Williams FW07B

Terminons par une voiture qui n’a pas passé la ligne d’arrivée du Grand Prix de Monaco lors de l’édition 1980. La Williams FW07B d’Alan Jones a dû abandonner suite à un problème mécanique au 26e tour. Néanmoins son coéquipier, l’Argentin Carlos Reutemann, remporte la course ce jour-là. Il finit même la saison 3e du championnat du monde des pilotes, remporté par… Alan Jones!

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