Et à la fin, c’est Suzuki qui gagne...
Depuis qu’elle a ouvert son compteur sur ce même tracé au siècle dernier - un succès initial obtenu par Pierre-Etienne Samin et Frank Gross en 1980 -, la firme d’Hamamatsu empile les Bols d’Or. Au Castellet, à Magny-Cours et... au Castellet encore depuis le retour de la doyenne des courses motorisées de 24 heures en terre varoise (2015).
Nul doute que ce dimanche 15 septembre restera gravé dans les annales: deuxième triomphe consécutif. Et le vingtième au total, s’il vous plaît!
Arrivé au Paul-Ricard en 2e position du championnat du monde d’endurance (EWC), 6 petites longueurs derrière la Yamaha YART N°1 tenante du titre suprême, l’équipe Yoshimura-SERT n’ambitionnait rien d’autre que le coup double. Mission accomplie haut la main!
Comme par enchantement, la GSX-R N°12 a évité les chutes, les pannes, les crevaisons. Contrairement aux trois autres machines de pointe, la Yam’ (3e), la BMW Motorrad N°37 partie de la pole position (5e) et la Honda F.C.C-TSR N°5 (abandon).
Le trio Gregg Black-Etienne Masson-Dan Linfoot aura donc respecté le tableau de marche avec une régularité de métronome. De quoi atteindre le damier de la délivrance loin devant le reste du monde: 7 tours d’avance. Et permettre ainsi à la marque de figurer une 21e fois sur les tablettes du championnat du monde.
Florian Marino se souviendra aussi longtemps de cette 87e édition. À 31 ans, le Cannois, associé à Randy de Puniet et Jérémy Guarnoni, hisse la Yamaha R1 de la jeune structure belge KM99 sur la 2e marche du podium. Son meilleur résultat dans la discipline.
Même bonheur pour le voisin azuréen Enzo de la Vega... Le pilote originaire de Saint-Laurent-du-Var (25 ans), membre de l’équipe 18 Sapeurs Pompiers CMS Motostore (Yamaha N°18), termine la saison en beauté avec ses compères Baptiste Guittet, Maxim Pellizotti et Mathieu Gines: 4e du scratch et vainqueur de la catégorie Superstock. Un sacré feu d’artifice!
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