Voici six spectacles à ne pas manquer au festival Regards sur rue à La Seyne

Le festival Regards sur rue revient à La Seyne du vendredi 26 au dimanche 28 septembre avec une trentaine de représentations, toujours gratuites.

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La rédaction Publié le 09/09/2025 à 15:30, mis à jour le 09/09/2025 à 15:30
"Gagarine Is Not Dead" Photos DR

Une touche de théâtre, un sourire de clown, de l’acrobatie, de la voltige, des notes de musique… Les arts de la rue envahissent La Seyne, du parc de la Navale aux cours de récréation, pendant trois jours, du vendredi 26 au dimanche 28 septembre, pour la sixième édition du festival Regards sur rue. Un événement gratuit qui séduit un public de plus en plus large. Cette année, pas moins de quinze compagnies offriront une trentaine de spectacles. Avec Cyrille Elsander, directeur du Pôle-Arts en circulation, porteur de l’événement, nous vous proposons une sélection de rendez-vous à ne pas manquer.

"Gagarine Is Not Dead", en orbite pour l’ouverture

La compagnie En Corps, En l’Air et les Sangles ouvre le festival vendredi soir au parc de la Navale (avant de revenir samedi et dimanche) avec Gagarine is not dead. "On est entre le cirque et le théâtre. Évidemment, ça questionne l’exploration spatiale avec une dimension extrêmement onirique. Ce qui est original, c’est qu’ils ont fabriqué une sorte d’agrès avec une grue mécanique transformée, qui reconstitue la question de l’apesanteur et du voyage spatial", détaille Cyrille Elsander. Un spectacle aérien accessible à tous, qui remplit toutes les cases pour ravir petits et grands.

Parc de la Navale, vendredi à 18h45, samedi à 18h30 et dimanche 15h.

"Surcouf" Photos DR.

"Surcouf", les pieds dans l’eau

La vie de corsaire n’est pas un long fleuve tranquille, celle de circassien non plus. La compagnie Sacékripa présente Surcouf, un spectacle flottant. Explication: "Ils jouent sur l’eau, avec une plateforme pas plus grande qu’un canapé. C’est très original. On y trouve plein d’humour, du burlesque et des acrobaties. Je les ai vus jouer sur la Somme, ça devrait aussi le faire dans la rade", poursuit le directeur du Pôle. Le spectacle raconte la nécessité de se soutenir, de garder le cap quand tout vacille… dans les textes comme dans les faits.

Quai de la Marine, samedi et dimanche à 11h.

Clown à bord!

C’est un retour. L’an passé, le festival était orphelin d’un spectacle de clown. Cette année, c’est une pointure du genre qui débarque avec Tuga et son show Un verano naranja. "Il est hallucinant, il tourne partout, c’est une sorte de star. Il vient du mime, il est beaucoup dans l’interaction avec le public. Il invite les gens à venir avec lui, de sorte qu’aucun spectacle ne se ressemble. Il n’y a pas de texte, mais il embarque tout le monde", promet Cyrille Elsander.

Parc de la Navale (pied du Pont Levant) samedi et dimanche 14h.

"Tancarville" Photos DR.

"Tancarville", le linge sale en famille

Ils étaient présents l’an passé et reviennent pour cette édition avec un nouveau spectacle. Les garçons de la compagnie Le G. Bistaki présentent Tancarville. "Ils sont entre cirque et danse, avec un vrai travail chorégraphique mais aussi scénographique, grâce à cet immense étendage et tout un jeu de lumière. Il y a un travail d’effeuillage, avec beaucoup d’humour et plusieurs niveaux de lecture." Et promis, même en cas de vent, le spectacle pourra se tenir, avec juste l’ajout de bonnes pinces à linge.

Parc de la Navale (allée centrale). Samedi 20h30 et dimanche 17h45

"Rien" Photos DR.

Un championnat du monde de "Rien"

Et si l’ennui était la meilleure source d’inspiration? La compagnie Monsieur K présente Rien, avec pour pitch: "Ne rien faire mais le mieux possible, avec tous les sens en éveil… et le désœuvrement devient grandiose et burlesque." Pour Cyrille Elsander, il s’agit d’"un spectacle hybride entre danse et théâtre, complètement décalé. Dans un monde ultra-connecté, on parle aussi de la nécessité de l’ennui."

Cour de l’école Malsert. Samedi à 12h30 et 17h30 et dimanche à 12h et 15h.

"Newroz", petit pas de côté sensible

Chaque année, le festival aime aussi offrir une proposition plus intimiste. L’an passé, un artiste atteint de mucoviscidose expliquait par le spectacle son quotidien. Cette année, c’est Bahoz Temaux qui présente Newroz. "C’est un seul en scène à la fois poétique et musical, avec cet artiste circassien de formation. Né en France de parents kurdes, il évoque son enfance, le racisme. Il en parle avec beaucoup de pudeur, sans revendication ni colère."

Square Malsert samedi à 11h et 16h et dimanche à 11 et 16h30.

Le village la rade marée en fête

L’expérience d’un festival off lancée l’an passé n’est pas reconduite. Pour cette édition, c’est l’espace de convivialité La Rade marée, organisé avec la compagnie Attention Fragile, qui prend ses quartiers à l’esplanade marine, avec bar et restauration. "Ce sera aussi un lieu d’impromptus et de propositions festives", promettent les organisateurs. Une forte thématique musicale y sera développée. Vendredi soir, Abi Afrobeat ouvrira le bal avec une expérience sonore et un hommage à la culture africaine. Samedi à 17h, le collectif Kay proposera une performance mêlant improvisations, textes, musique, danse, graffitis et slam, avec un public invité à participer. Enfin, samedi soir s’annonce dansant avec DJ Violence et la compagnie 100 Issues. Le tout dans une ambiance tout droit venue des années 1980.

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