"Ce sera tout sauf relax", avait-il glissé la veille en conférence de presse concernant le premier sprint nocturne du Rallye Monte-Carlo.
Ce jeudi soir, entre la Principauté et Gap, encore une fois plaque tournante de la manche d’ouverture du WRC, trois épreuves spéciales - une de plus que d’habitude - attendaient le maître des lieux et ses principaux contradicteurs.
En quête d’un dixième triomphe dans son jardin haut-alpin, Sébastien Ogier se méfiait de ce hors-d’œuvre pavé de mauvaises intentions à engloutir avec les nouveaux pneus Hankook que tout le monde découvre ici.
Celui-ci pointait du doigt surtout l’ES 3 et ses cordes boueuses. C’est justement là, entre Avançon et Notre-Dame du Laus, en négociant une courbe à gauche particulièrement vicieuse, que la Toyota Yaris N°17 a perdu l’équilibre et la tête de la course après avoir enchaîné deux meilleurs temps d’entrée.
"Je me fais piéger, le train arrière se dérobe dans le bas-côté et on finit en travers avec l’obligation de manœuvrer", racontera plus tard le leader éphémère parvenu à éviter le tonneau. "On roulait sur des œufs. Boue, glace, graviers... C’est dommage. Mais nous évitons le pire, quand même."
Son petit malheur fait le bonheur de Thierry Neuville (Hyundai). Ce vendredi matin, le champion en titre décollera avec 2 secondes d’avance sur Elfyn Evans (Toyota) tandis qu’Ogier, relégué à 12’’8, tentera de remonter la pente. Vivement la suite!
1. Neuville-Wydaeghe (Hyundai) 32’58’’8; 2. Evans-Martin (Toyota) à 2’’; 3. Ogier-Landais (Toyota) à 12’’8; 4. Tänak-Järveoja (Hyundai) à 27’’; 5. Fourmaux-Coria (Hyundai) à 30’’...
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