Ici, maintenant, sûr qu’on peut le surnommer "M le maudit". Déjà guère verni en Principauté durant ses saisons 1 et 2 en Formule 2 - 4 départs pris, 9 points marqués au total en 2023 et 2024 -, Victor Martins a bu le calice jusqu’à la lie ce week-end.
Seulement 17e et avant-dernier de la course sprint à cause d’un passage au stand pour changer son aileron avant après avoir été poussé dans le rail, l’ancien coéquipier du Grassois Théo Pourchaire comptait bien conjurer le sort 24 heures plus tard en décollant de la première ligne (2e).
Espoir envolé dès le virage 1 ! Bien mieux parti que le poleman Alexander Dunne, Martins aborde Sainte-Dévote clairement en tête. Mais le leader irlandais du championnat FIA F2, piqué au vif, ne lâche rien.
Il percute la roue arrière de son rival. S’ensuit un carambolage monstre : pas moins de 12 voitures immobilisées. Pour Martins et Dunne, les carottes sont cuites ! Idem pour cinq victimes collatérales restant sur le carreau...
La suite ? Après la coupure d’une quarantaine de minute nécessaire pour dégager la piste et remettre en état les protections, c’est l’Italien Leonardo Fornaroli qui hérite des commandes au restart derrière la voiture de sécurité.
Le champion F3 2024 s’imagine déjà saisir l’aubaine. Fausse route !
En anticipant l’arrêt obligatoire de Jak Crawford, l’écurie française DAMS, victorieuse la veille avec Kush Maini, propulse l’Américain en tête in extremis.
De quoi signer un retentissant doublé puisque celui-ci coupe finalement la ligne de la délivrance le premier devant Fornaroli et le Colombien Sebastian Montoya, digne fiston de Juan Pablo, le héros du Grand Prix de Monaco 2003.
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