"Cette course permet d'accélérer mon apprentissage": 30 ans après la victoire de son père, Eliott Delecour participe à son premier Rallye de Monte-Carlo

Digne héritier de son père qui avait remporté la course monégasque en 1994, Eliott Delecour, 17 ans, s'attaque à son tour au Rallye de Monte-Carlo. En ligne de mire, le col de Turini.

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G. L. Publié le 21/01/2025 à 10:45, mis à jour le 21/01/2025 à 10:45
Eliott Delecour plonge déjà dans le grand bain Photo G.L.

La première fois qu’un Delecour a plongé dans le grand bain du Rallye Monte-Carlo, c’était en 1984. Baptême de la glace à 22 ans dont François Delecour garde un souvenir indélébile. "Oui, bien sûr, il m’en a parlé de sa découverte au volant d’une Talbot Samba Rallye groupe A, sans pneus clous, alors que la neige recouvrait les routes partout du début à la fin. Cette semaine, aucune chance que l’on rencontre les mêmes conditions!"

De jeudi à dimanche, ce sera au tour d’Eliott Delecour de faire connaissance avec une course qui a bercé son enfance. À seulement 17 ans, le permis de conduire en poche depuis quatre mois, le digne héritier du vainqueur de l’édition 1994 ne pointe pas en retard! "Quand mon père a lancé l’idée, pas d’hésitation de mon côté, même s’il s’agira à peine de ma cinquième course sur le sol français", poursuit le natif de Fréjus vivant au Plan-de-la-Tour. "Pour un néophyte comme moi, le Monte-Carlo constitue une occasion d’accélérer l’apprentissage. Parce que vous devez composer avec un terrain qui change, évolue, sans cesse. Parce que, quatre jours durant, vous chassez le chrono avec des pneus qui ne sont jamais parfaitement adaptés. Ici, la stratégie pèse plus lourd qu’ailleurs. Il faut savoir réfléchir. Et improviser".

"Forger mon expérience"

Après une entrée remarquée en championnat de France, au Rallye du Var où, à bord d’une Clio Rally4, il s’est permis de signer un meilleur temps de catégorie devant la meute des 208 de la Stellantis Motorsport Cup, Eliott devait enclencher le mode 4x4 dans le baquet d’une Skoda Fabia Rally2. Projet tombé à l’eau, "car je ne totalisais pas dix rallyes reconnus par la FIA... qui ne comptabilise pas mes participations au championnat de Roumanie en 2023 et 2024".

Le benjamin du plateau cravachera donc l’Opel Corsa Rally4 de l’écurie grassoise Pit Stop. "Sur un Monte-Carlo, mieux vaut disposer de quatre roues motrices. Mais finalement, ce n’est pas plus mal. Là, personne ne va me comparer d’entrée aux cadors du WRC2, Solberg, Gryazin, Rossel et compagnie. Je vais forger mon expérience en trac’ avant, sans pression".

Avec en ligne de mire la dernière épreuve spéciale (ES 18) fixée dimanche midi: un certain col de Turini dont il a beaucoup entendu parler...

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