Dos au paysage époustouflant qu’offrent les collines du nord de Nice, Mathilde Fréoa s’interroge sans cesse: "Pourquoi je ne l’ai pas filmé?" Elle parle de son oncle, Elie, une "bibliothèque vivante", décédé il y a quelques mois. Un oncle parti sans qu’elle puisse garder de souvenirs matériels. Pour elle, c’est le déclic.
À 51 ans, l’ancienne journaliste reporter d’images installée sur la Côte d’Azur, veut participer à ce devoir de transmission à sa façon: micro et caméra en main. Avec sa société de services audiovisuels, Miroir Media, elle propose de filmer ceux qui nous sont chers pour capturer leur vie.
"Préserver les souvenirs des personnes âgées est essentiel", pose-t-elle, alors que son site Internet est en développement. L’idée est de faire parler un homme, une femme, un membre de sa famille pour qu’il ou elle raconte sa vie. Elle veut "conserver la mémoire humaine" autrement qu’avec des photos ou du texte. Mathilde Fréoa l’assure: il n’y a pas de limite de temps. "Si la personne veut faire un documentaire de 90 minutes, c’est possible. Mais une vidéo de cinq minutes, ça l’est aussi. C’est au cas par cas". Comptez 850 euros pour un format court.
Et en pratique? "On me contacte, je demande à une personne de trouver un complice du proche filmé pour aider à retrouver des objets, des éléments de sa vie", développe-t-elle. Car "tout se perd avec le temps".
Mail: Mathilde@Miroir-Media.com
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