Déjà équipé d’un système de bornes tactiles d’informations avec géolocalisation des concessions, le cimetière propose depuis peu ce service d’accompagnement. Utile à quelques jours de la Toussaint
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Thibaut Parat
Publié le 30/10/2019 à 10:20, mis à jour le 30/10/2019 à 10:20
Dylan Meiffret
Sans un bruit, elles se faufilent dans les étroites allées du cimetière. Les deux véhicules, conduits par le gardien des lieux, ressemblent à s’y méprendre à une voiturette de golf. Le décor en moins. Depuis trois semaines, les visiteurs peuvent grimper à l’arrière pour rallier l’une des 7 875 concessions (caveaux, tiroirs et columbariums) disséminées au cœur de ce vaste terrain de 2,3 hectares. « Cela permet aux personnes à mobilité réduite de se rendre sur les concessions, de transporter les fleurs afin qu’elles soient déposées sur les tombes pour des funérailles, des cérémonies commémoratives ou durant la période de la Toussaint, confie Pascal Blanc, directeur de la Somotha, société chargée par la Principauté d’assurer les services funéraires. On évite ainsi que les véhicules des familles aillent directement vers la chapelle ou le monument aux Morts avec un risque d’abîmer sérieusement les concessions. » Un service d’autant plus utile que l’affluence devrait significativement croître pour le 2 novembre, connu pour être « le jour des morts ».
« La tendance est à la crémation »
Comme d’autres endroits en Principauté, le lieu où « dorment » les défunts n’échappe pas à cette touche écologique. Ni à l’innovation, d’ailleurs. Depuis quelques années, déjà, des bornes tactiles et interactives permettent aux visiteurs de glaner une kyrielle d’informations. Outre les renseignements basiques - le nom et prénom du défunt, la date de son décès, le secteur et la photo de la concession - « les visiteurs peuvent la géolocaliser avec un système de QR Code. » Avec l’indication du cheminement jusqu’à celle-ci, au cas où l’orientation ne soit pas leur qualité première. On y retrouvera notamment les 546 cases columbariums, récemment construites dans un espace dédié et inaugurées dans les prochains mois, répondant ainsi à une demande croissante de la crémation en Principauté. « À Monaco, il y a environ 600 décès par an. La tendance est à la crémation puisque 60 % des défunts choisissent cette technique funéraire, détaille Pascal Blanc. En concertation avec la mairie, on a décidé qu’il fallait doter le cimetière de cases columbariums pour les quinze prochaines années. Avec les concessions trentenaires que l’on peut reprendre s’il n’y a pas de renouvellement, on aura toujours une capacité d’inhumer en Principauté. »
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