Consultation du Conseil national: IVG et offre de soins, ce que veulent les Monégasques en 2024

"On s’attendait à un résultat avoisinant les 60 à 70% de réponses favorables en étant optimistes…", introduit Stephan Machère-Doherty.

À la question: "Êtes-vous favorable à une évolution législative rendant légale à Monaco le recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ?", 80 % des Monégasques ayant répondu au questionnaire y sont favorables.

Un résultat qui atteint même les 88% pour les 35 - 44 ans.

Une proposition de loi en préparation

"Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec mes collègues, nous avons été étonnés par ce résultat impressionnant. Quand on regarde les verbatims, les Monégasques nous disent qu’il est temps d’évoluer, qu’il est temps de montrer que Monaco est une ville et un pays moderne. Je peux l’annoncer, on va travailler sur une proposition de loi dans ce sens, en respectant les sensibilités de chacun. On n’utilisera pas ce chiffre comme un levier de pression mais il nous permet d’avoir un éclairage de ce que la population pense sur ce sujet", développe l’élue Béatrice Fresko-Rolfo, présidente de la commission des droits de la famille et de l’égalité, avant de laisser le mot de la fin à son président Thomas Brezzo.

"La société évolue avec son temps et le droit doit être le reflet de cette société-là. Ce n’est pas simple dans un pays ou le catholicisme est religion d’État. À nous de trouver les bonnes solutions et de prendre nos responsabilités de manière mesurée et réfléchie."