Si Oscar Piastri était Monégasque, est-ce qu’il ferait aussi fort que Charles Leclerc? On peut se poser la question. Quand les ‘‘footeux’’ jouent à domicile, on dit bien qu’ils ont l’avantage du terrain, non? Et notre Charles joue à la maison, lui aussi. Facile du coup?
Les amis, on vous le dit: la vitesse, le talent, ça n’est pas inné, quand bien même on est venu au monde en Principauté. Du reste, hier, ça avait plutôt mal démarré.
Leclerc ‘‘piochait’’...
D’abord, un tout droit dans l’échappatoire de Mirabeau. Puis, deux tours plus tard, un accrochage avec l’Aston Martin de Stroll à l’épingle du Fairmont, aileron avant de la Ferrari en bandoulière, et premier drapeau rouge du week-end à la clé...
Charles Leclerc, héros local, héros national surtout, héros ENFIN vainqueur de SON grand-prix, l’an passé, ne s’est pas démonté pour autant.
Et, paradoxalement, en dépit de ses premiers mots très négatifs entendus à la radio en début de séance ("On est nulle part. Du sous-virage dans les virages à droite, du survirage dans ceux à gauche..."), l’enfant chéri de la Principauté a finalement, durablement, épaté.
Bouclant la première séance d’essais libres en tête de la meute, avec un chrono de 1’11’’964 au fil des 34 tours d’un bitume qu’il connaît comme sa poche, donc, et qui fut limé avec abnégation.
"À l’aise dans la voiture, quelle que soit la gomme utilisée"
La deuxième séance fût du même tonneau. Leclerc toujours en tête des chronos, les autres à quelques dixièmes derrière. Un Charles appliqué, améliorant son chrono en fin d’après-midi: 1’11’’355. Fin du bal.
"Le vendredi, chacun prend ses repères. Il est encore trop tôt pour être confiant pour le week-end, mais la première journée en piste a été positive pour nous, a savouré Leclerc. Notre rythme sur un tour était bon et je me sentais à l’aise dans la voiture, quelle que soit la gomme utilisée."
Piastri, on y revient, qui n’a pas de passeport rouge et blanc lui, a été pour tout dire le seul à tutoyer le petit prince.
La McLaren écrase la concurrence et le Wallaby, déjà 4 GP gagnés cette saison, la manie à merveille. Oscar (1’11’’393) a donc fini dans les échappements de Charles et, sa majesté Lewis, tout de rouge vêtu, s’est rappelé au bon souvenir de ses milliards de fans (on exagère un peu), autant que de son talent: 3e en 1’11’’460.
Les Ferrari repointent le bout de leurs museaux: qui s’en plaindra? Surtout pas Liberty Media.
Avec la Scuderia devant, c’est showtime! Clinquant certes, mais quand même plus sexy…
commentaires