"McWalter": Mister V et Simon Astier dévoilent un agent secret déjanté sur Prime Video
Plateforme Simon Astier met en scène le personnage d’espion inventé par le youtubeur Mister V, McWalter. Dix ans après des courts-métrages à succès, McWalter a son premier film sur Prime Video.
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Mathieu FaurePublié le 12/09/2025 à 13:00, mis à jour le 12/09/2025 à 13:00
interview
Simon Astier et Mister V.Photo Prime Video
Plusieurs courts-métrages sortis en 2015 couronnés de succès qui, dix ans plus tard, se transforment en un film avec le même héros: McWalter, du nom du personnage créé par Mister V (Yvick Letexier au civil), célèbre youtubeur qui, depuis, s’est diversifié: humoriste, rappeur, acteur. McWalter, c’est un agent secret déjanté qui doit reprendre du service car un poseur de bombes se fait passer pour lui via des empreintes ADN identiques. Pour prouver son innocence, il va devoir découvrir qui se cache derrière cette mise en scène.
Pour donner la réplique à Mister V dans ce nouveau film original de Prime Video, du lourd: Géraldine Nakache, François Berléand, Vincent Dedienne, William Lebghil et Jonathan Cohen. Derrière la caméra, mais aussi en tant que scénariste de ce film déjanté et bourré d’hommages au cinéma américain des années 90 (The Mask, Die Hard, L’Arme fatale, etc.), on retrouve Simon Astier. L’acteur de Kaamelott, également réalisateur de plusieurs séries saluées par la critique (Hero Corp, Visitors) nous parle de ce projet atypique qui arrive ce jour sur la plateforme et dans plus de 150 pays dans le monde.
Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet?
J’ai l’impression d’avoir rencontré mon petit-cousin avec Yvick. On a grandi tous les deux artistiquement en défrichant des endroits encore un peu inconnus: YouTube, lui, au tout début. Moi, j’ai fait des séries sur des chaînes qui me permettaient d’avoir une liberté artistique totale et très particulière. Nos premières amours de spectateurs datent des années 90 et de tous ces films de genre, des films d’action, des comédies. McWalter, pour moi, c’est ça. Vraiment, j’ai été invité au meilleur anniversaire et je n’ai jamais pris autant de plaisir.
Ce n’est pas la première fois que vous réalisez mais c’est votre premier long-métrage, qu’est-ce que ça change?
Je me suis mis une pression de fou. Les séries me correspondaient bien dans ma recherche artistique même si c’est presque un autre métier. Tout va très vite. Tout est très rapide. Tout doit être fait pour l’instant. Il faut qu’on crée des mondes ouverts. J’ai adoré ça. Et là, j’avoue que j’ai mis du temps à me dire "OK, ce film-là, je vais le faire", alors que ça correspond à tout ce que j’essaye de mettre en place depuis des années. Et effectivement, ça met une pression qui est dingue. Dans une série, dans notre champ de vision, c’est impossible de tout rentrer. C’est-à-dire qu’il y a plein de choses qui sont au-delà de ce qu’on voit, qui sont les prochaines saisons, l’univers qui va évoluer. Un film, on peut tout mettre sur une table et avoir une vue d’ensemble. J’ai adoré pouvoir avoir l’œil sur les détails de tous les éléments, toutes les petites pièces de décor pour les monter dans l’ordre qui me donne envie.
Vous avez participé à l’écriture du film, cela permet aussi d’encore plus recentrer vers votre univers, non?
Yvick a un univers très fort. Moi, j’ai un univers assez singulier. Et effectivement, m’inviter dans l’écriture – parce que Yvick a un personnage qui est tellement dans l’outrance, qui n’a pas de limite – m’a permis de le cadrer dans une histoire où il se passe des choses, où à chaque fin de séquence, on part ailleurs, dans un autre monde, un autre décor, un autre enjeu, un autre danger. Donc c’était de renforcer l’histoire pour que la comédie puisse se développer. Que ce soit la narration, les enjeux, il faut que tout soit clair pour que la comédie ne soit pas quelque chose dont on dépend. Quand on raconte des histoires, je pense qu’on les raconte mieux, plus ardemment, une fois qu’on y a mis des choses à nous dedans.
Diriger un tel casting vous-a-t-il, un peu, effrayé?
Je suis toujours un peu effrayé parce que j’ai grandi à Dijon et qu’à chaque fois qu’il m’arrive un truc cool dans ce métier, je me dis toujours avec beaucoup d’émotion que je suis un petit Dijonnais, j’ai l’impression de me prendre des phares dans la gueule. (rires) Et puis en fait ils sont gentils, généreux, aimants, et ils deviennent des gens de votre équipe avec qui on partage ce point commun de vouloir faire le meilleur film possible. Donc, oui, il y a un côté impressionnant mais il y a aussi un côté "j’ai tellement de chance de faire ce que je suis en train de faire"... Outre le casting, j’avais des références et j’avais en tête que j’aimerais tellement être dans la lignée des films qui m’ont fait rire, que ce soit L’As des as, ou La Cité de la Peur, et que ces univers-là rencontrent d’autres univers à la Kingsman, par exemple.
Mister V est McWalter.Photo Prime Video.
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