La réforme des retraites ne fera "que des perdants" pour Laurent Berger

La validation de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel serait une "victoire à la Pyrrhus" pour le gouvernement car l'entrée en vigueur du texte ne ferait "que des perdants", a estimé mardi Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.

La rédaction Publié le 11/04/2023 à 10:32, mis à jour le 11/04/2023 à 10:34
"Cet épisode sur les retraites n'est pas fini et laisse des traces énormes", a-t-il martelé, évoquant, une nouvelle fois, une "grave crise démocratique" en France. Photo AFP

Le Conseil constitutionnel doit se prononcer vendredi sur la réforme contestée des retraites.

Sa validation "serait une victoire à la Pyrrhus, qui serait lourde de conséquences", a commenté sur LCI Laurent Berger.

Le texte ne ferait, selon lui, "que des perdants": les travailleurs "parce qu'ils vont être obligés pour nombre d'entre eux de travailler deux années de plus", et la "démocratie", fragilisée par cet épisode.

La fin du mouvement? "On le décidera ensemble"

En cas de validation de la loi, la CFDT ne remettra pas en cause la décision des Sages: "il n'y aura pas de jeu de la CFDT consistant à dire c'est dégueulasse, le Conseil est constitué d'untel", a assuré Laurent Berger.

Ce cas de figure serait-il donc synonyme de la fin du mouvement de protestation ? "On le décidera ensemble", avec l'intersyndicale, "mais il est clair que la CFDT ne fera pas des manifestations pendant six mois", a répondu le secrétaire général.

Il faudra attendre "le début de la semaine prochaine" pour savoir si la manifestation prévue jeudi est la dernière, a-t-il précisé.

"Cet épisode sur les retraites n'est pas fini et laisse des traces énormes"

Interrogé sur l'éventualité d'une promulgation de la loi qui ne serait ensuite pas appliquée, comme cela a été le cas pour le contrat premier embauche (CPE) également combattu dans la rue, Laurent Berger a indiqué qu'il ne croyait "pas du tout au renouvellement de l'histoire".

"Cet épisode sur les retraites n'est pas fini et laisse des traces énormes", a-t-il martelé, évoquant, une nouvelle fois, une "grave crise démocratique" en France.

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