Canicule: Santé Publique France note un "excès" de 480 décès en France dont 140 dans la région PACA

Alors que la canicule a frappé la majeure partie du territoire entre la fin du mois de juin et le début du mois de juillet, Santé Publique France recense l'excès de mortalité du à cette vague de chaleur.

La rédaction Publié le 23/07/2025 à 16:00, mis à jour le 23/07/2025 à 16:00
i dans les Alpes-Maritimes, il n'y a pas de surmortalité notable, dans le Var, celle si ce situe entre 10 et 20%. Photo: doc Nice Matin

Peut-on vraiment chiffrer le nombre de décès dus à la canicule qui a déferlé sur la France à la fin du mois de juin? Pour l'heure Santé Publique France a publié son bulletin intitulé "canicule et santé: excès de mortalité". 

Et la région PACA est celle où les "excès départementaux sont les plus élevés". SFP a ainsi dénombré 140 décès "en excès". Un chiffre qui correspond à la différence entre le nombre de décès recensés durant la canicule et celui estimé en moyenne sur les cinq dernières années. Plus largement en France, les autorités ont relevé 480 décès "en excès" avec des différences notables suivant les départements. 

Des décès qui ont touché, pour l'immense majorité des cas, des personnes âgées de plus de 75 ans. 

Plusieurs causes sont attribuables à cette surmortalité

Si dans les Alpes-Maritimes, il n'y a pas de surmortalité notable, dans le Var, celle si ce situe entre 10 et 20%. En moyenne pour la région PACA, cela représente + 9.2%. 

Pour autant, cette augmentation des décès est-elle attribuable à la canicule? "Les excès de mortalité indiquent une mortalité observée plus élevée qu’attendue pendant les canicules, mais ne permettent pas d’attribuer ces excès à la chaleur", indique SPF dans son bulletin. 

"D’autres causes concomitantes et non identifiées peuvent contribuer aux excès, ou au contraire diminuer la mortalité. L’estimation finale de l’excès de mortalité consolidée sera présentée dans le bilan estival produit après la période de surveillance, rallongée de la période de consolidation des données de mortalité."

Passages aux urgences et noyades en hausse 

Le mardi 1er juillet a vu en France le sommet d'une vague de chaleur qui perdurait depuis la mi-juin et qui s'est révélée d'une ampleur presque jamais vue à une période aussi précoce de l'année. Presque 600 passages aux urgences ont été observés ce jour-là pour des symptômes liés à la chaleur. Depuis, ce niveau est revenu à moins de 200, celui d'avant l'épisode de vigilance orange déclaré le 20 juin.

Avec presque 300 visites, le nombre de consultations SOS médecins a approché le nombre maximal de consultations observé sur une même journée, atteint lors de l'épisode caniculaire de juin 2019, qui avait touché aussi une large part du pays. Les noyades ont enregistré des chiffres en hausse en France.

Plus de 100 personnes en sont mortes ces dernières semaines, un bond qui apparaît lié aux fortes températures et qui touche notamment les adolescents. Les "chiffres sont en très forte hausse" et "on fait le lien avec la période de canicule qu'on vient de subir", résumait le 11 juillet dernier, lors d'une conférence de presse Aymeric Ung, épidémologiste pour l'agence Santé publique France.

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