"L'institution sera perpétuée": le Dalaï Lama confirme qu'il aura un successeur après sa mort

Le Dalaï Lama a confirmé mercredi qu'un succeseur serait désigné à sa mort pour assurer la continuité de sa fonction de chef spirituel de la communauté tibétaine, dans une déclaration publiée à l'occasion de son 90e anniversaire.

La rédaction avec AFP Publié le 02/07/2025 à 07:28, mis à jour le 02/07/2025 à 07:28
Le Dalaï Lama pendant une cérémonie de prières dans le principal temple tibétain de McLeod Ganj, en Inde, le 30 juin 2025 Photo AFP / Sanjay BAID

"J'affirme que l'institution du Dalaï Lama sera perpétuée", a-t-il indiqué dans ce texte lors d'une réunion religieuse à McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde, où il vit en exil.

Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso pour l'état civil est devenu dès l'âge de 2 ans le 14e chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié, ainsi que le requiert la tradition bouddhiste, comme la réincarnation de son prédécesseur.

Il a fui la répression chinoise en 1959 et passe passe depuis l'essentiel de son temps dans un monastère de McLeod Ganj, dans les contreforts de l'Himalaya indien.

La question de sa succession est cruciale car les Tibétains soupçonnent la Chine, dont les troupes ont envahi le Tibet en 1950 pour en faire une province chinoise, de vouloir lui nommer un successeur à sa main.

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Considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin

"La responsabilité (de la nomination d'un successeur, ndlr) reposera exclusivement sur les membres du Gaden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le Dalaï Lama", a précisé le message rendu public mercredi.

"Ils conduiront les procédures de recherche et de reconnaissance (du successeur) en accord avec la tradition passée", a-t-il ajouté.

L'actuel Dalaï Lama, considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin, avait déjà publiquement écarté l'idée que son successeur puisse être nommé par les Chinois.

Il sera forcément "né dans le monde libre", a-t-il promis publiquement à de nombreuses reprises.

En 2011, le Dalaï Lama avait renoncé au pouvoir politique de sa charge, confiée à un Premier ministre, élu par la diaspora, et à un gouvernement.

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