Qui sont les élus azuréens qui soutiennent la candidature de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains ?

Une vingtaine d’élus azuréens ont officiellement affirmé leur soutien à Bruno Retailleau, candidat à la présidence du parti, à l’occasion du lancement du comité de soutien maralpin, ce samedi, à Cannes.

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Mathilde Tranoy Publié le 30/03/2025 à 08:15, mis à jour le 30/03/2025 à 08:15
Une vingtaine d’élus Les Républicains azuréens étaient réunis, ce samedi, à Cannes, pour le lancement du comité de soutien à Bruno Retailleau, candidat à la présidence du parti. (Photo Dylan Meiffret) Une vingtaine d’élus Les Républicains azuréens étaient réunis, ce samedi, à Cannes, pour le lancement du comité de soutien à Bruno Retailleau, candidat à la présidence du parti. (Photo Dylan Meiffret) Photo Dylan Meiffret

Ils ont mis leurs différends et leurs divergences de côté pour se rassembler autour de la candidature de Bruno Retailleau à la présidence du parti. Une vingtaine d’élus Les Républicains, sénateurs, députés, maires, conseillers régionaux et départementaux se sont réunis, ce samedi matin, à Cannes, à la permanence de David Lisnard, pour afficher leur unité et leur soutien à l’actuel ministre de l’Intérieur.

"Comme quoi, vous voyez, des choses incroyables peuvent arriver grâce à Bruno Retailleau", a introduit la sénatrice Alexandra Borchio-Fontimp, instigatrice du lancement de ce comité de soutien maralpin.

"Si nous sommes réunis ici, c’est parce que nous avons conscience de l’enjeu, non pas pour LR mais pour le pays, de la nécessité d’éviter le chaos et de préparer le sursaut" face aux "signes de déclassement" du pays, a résumé le maire de Cannes et président de l’Association des maires de France David Lisnard. "Pour cela, il faut une personnalité qui soit capable d’agir en constance et de construire, de rassembler à droite".

"La renaissance de notre famille"

Prenant la parole à tour de rôle, les élus maralpins ont loué les qualités de leur champion, "un homme empreint de liberté, de libéralité", a salué Charles Ange Ginésy, "avec une colonne vertébrale, un discours et des actions cohérents, contemporains dans sa vision de la droite", a ajouté la députée Alexandra Martin. "Un homme d’honneur, qui tient sa parole", a renchéri le sénateur Henri Leroy.

"Un homme de convictions et d’action qui a une ligne droite, qui n’a jamais dévié", a rappelé Dominique Estrosi-Sassone. "On a pu dire parfois qu’il est trop conservateur sur des défis et des enjeux sociétaux. Mais je peux témoigner, puisqu’il était président de notre groupe, qu’il ne nous a jamais imposé quoi que ce soit. Cela témoigne de son ouverture d’esprit, de son écoute", a insisté la sénatrice, qui soutenait déjà l’actuel ministre de l’Intérieur en 2022 face à Eric Ciotti, tandis que la majorité des élus s’étaient rangés derrière le député niçois.

"La première chose que je retiens, c’est la photo de famille. Ça fait plaisir de se retrouver et d’être capable de se réunir. a, ça fait des années que je l’attendais", s’est réjoui Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer, qui aura le privilège d’accueillir, dans sa ville, le 23 avril, le candidat Retailleau. "Il est capable, surtout, d’impacter notre base qui a douté de nous, et de faire revenir les gens vers nous. C’est donc, pour moi, la renaissance de notre famille à travers lui".

Que Bruno Retailleau soit au gouvernement, Alexandra Borchio-Fontimp y voit plus un atout qu’un handicap. "C’est une force, puisqu’il a la possibilité d’agir. Et on voit bien que sa parole est très loin d’être muselée".

Pour David Lisnard, "c’est un peu des deux" : "Il va jusqu’au bout de ce qu’il peut donner au ministère de l’Intérieur. Et à un moment donné, c’est lui qui verra s’il peut continuer à faire progresser le pays ou si ça passe par une rupture".

Et après?

Quant à la suite, "on attend de lui qu’il soit le président de notre parti et qu’il nous mette dans un schéma où nous affronterons les prochaines élections présidentielles avec succès", a résumé Charles Ange Ginésy.

"La suite, c’est de construire vite l’alternative, éviter la division et la compromission, donc il faudra qu’il y ait une compétition", a conclu David Lisnard avant de se hâter d’annoncer la fin de la réunion, peut-être pour éviter une question sur son engagement en 2027, lui qui, aux dernières nouvelles, est toujours candidat à l’élection présidentielle.

Les sympathisants qui souhaitent prendre part au vote, les 17 et 18 mai, ont jusqu’au 17 avril pour adhérer au parti, notamment en ligne, sur le site Les Républicains.

1. Soutiennent également Bruno Retailleau: les maires Jérôme Viaud (Grasse), Sébastien Leroy (Mandelieu), Lionnel Luca (Villeneuve-Loubet), Gérald Lombardo (Le Rouret), Gilbert Martinelli (Pierlas), Jean-Pierre Mascarelli (Bouyon), Yves Juhel (Menton), la conseillère municipale de Cagnes-sur-Mer Laurence Trastour, la conseillère régionale Françoise Bruneteaux, les conseillers départementaux Franck Chikli, Vanessa Lellouche, Michèle Olivier, les vice-présidents Joëlle Arini, David Konopnicki, Anne Sattonnet, les sénateurs Patricia Demas et Jean-Marc Délia.

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