La droite de Paca se divise sur l'après-régionales

Certes Christian Estrosi a gagné. Mais une semaine après un premier tour douloureux pour la droite. Et probablement grâce au concours de la gauche qui avait renoncé au second tour.

Frédéric Maurice Publié le 14/12/2015 à 09:30, mis à jour le 14/12/2015 à 09:30
AFP/Valéry Hache

Certes Christian Estrosi a gagné. Mais une semaine après un premier tour douloureux pour la droite. Et probablement grâce au concours de la gauche qui avait renoncé au second tour.

Dans ces conditions le vainqueur a, fait rarissime, "remercié les gens de gauche qui ont fait le sacrifice de se retirer pour cette victoire." Laissant donc entendre que sans eux, battre le FN n'aurait pas été possible, Christian Estrosi a appelé dans un tweet à tirer les enseignements de ce scrutin à hauts risques : "La majorité et l'opposition ont responsabilité ds résultats du 1er tour. Je leur demande une remise en question pour offrir réponse moderne".

C'est aussi le point de vue qu'a défendu, pour son parti, dans un autre tweet le député-maire d'Antibes : "Devoir de remise en cause des Républicains dans (leurs) stratégies et (leurs) valeurs". En conséquence, selon Jean Leonetti, il y a "Nécessité d'accélérer le calendrier des primaires à droite" pour faire émerger une nouvelle politique.

"ni un sous-PS ni un sous-FN"

"Début de la primaire", a d'abord résumé dans un tweet mi-ironique mi-fataliste son homologue de Cannes. Formule que David Lisnard a par la suite étayée au moyen d'un long communiqué : "Dans (les) dirigeants nationaux (des Républicains), beaucoup de ceux qui sont audibles ne sont pas forcément crédibles, et beaucoup de ceux qui sont crédibles ne sont pas forcément audibles. Notre mouvement ne doit être ni un sous-PS ni un sous-FN comme y conduiraient ceux qui veulent le mettre « plus au centre » ou « plus à droite ».

Il est plus que temps de construire une nouvelle offre politique faite de l'affirmation de valeurs, de l'expression de convictions, de la proposition d'actions concrètes, de l'émergence de nouvelles personnalités."

"Ces victoires ne sauraient nous conduire à passer sous silence le message que nous ont adressé les électeurs, au soir du premier tour", convient Eric Ciotti dans un communiqué.

Mais certainement pas pour remettre en question la ligne politique du président : "Je veux dire ma confiance à Nicolas Sarkozy qui, à la tête de notre parti, a conduit une campagne courageuse sur une ligne de droite claire refusant toute confusion."

Et de préciser aussitôt dans un tweet : "Nous devons reconquérir nos électeurs avec des valeurs de droite répondant à la crise sociale et identitaire".

Manifestement, un troisième tour des élections régionales se prépare chez les Républicains.

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