"Deux choix s'offriront aux députés: le soutien au sauvetage de Macron ou la censure. Nous avons fait le nôtre", a écrit Mathilde Panot sur X.
"Nous déposerons une motion de censure", a ajouté le coordinateur du mouvement Manuel Bompard, en dénonçant un "bras d'honneur à la démocratie".
Côté Ecologistes, le ton est un peu moins assertif, mais la censure est loin d'être exclue pour autant.
"On va regarder la teneur de la politique qui se profile. Si c'est pour garder les mêmes aux postes stratégiques, dont M. Retailleau à l'Intérieur, si c'est pour ne rien faire sur les retraites, l'écologie et la justice fiscale, je ne vois pas quel autre choix nous aurions que de le censurer", a indiqué la cheffe du parti, Marine Tondelier.
Le député Génération.s Benjamin Lucas, porte-parole du groupe écologiste à l'Assemblée, avait indiqué plus tôt dans la journée qu'il voterait "à ce stade bien volontiers" une motion de censure contre le nouveau Premier ministre issu du MoDem.
"Nous jugerons sur pièces"
Le patron du PCF Fabien Roussel ne s'est pas pour sa part prononcé en faveur d'une censure a priori.
"Nous jugerons sur pièces", a expliqué le dirigeant communiste en demandant au nouveau Premier ministre de s'engager à ne pas utiliser le 49.3 (la possibilité de passer une loi sans vote) pour pouvoir bénéficier de la clémence des élus communistes à l'Assemblée au moment du vote d'une motion de censure.
Lors de la réunion à l'Elysée mardi des différents responsables politiques, MM. Roussel et Bayrou étaient tombés d'accord sur ce principe.
Le patron du Parti socialiste Olivier Faure avait alors parlé d'un échange de "bons procédés".
Les socialistes "ne participeront pas" au gouvernement Bayrou, a annoncé le PS dans un communiqué
commentaires