A Cannes, Antibes et Grasse: les maires sortants ne devraient pas être inquiétés aux prochaines municipales

A six mois des élections, c’est le calme plat dans les trois plus grosses communes de l’est du département. La seule véritable interrogation pour les municipales des 15 et 22 avril 2026 : David Lisnard, Jean Leonetti et Jérôme Viaud seront-ils de nouveau élu dès le premier tour comme en 2020 ?

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Audrey Minelli Publié le 22/09/2025 à 07:15, mis à jour le 22/09/2025 à 07:15

Qu’ils soient là depuis plusieurs décennies, comme Jean Leonetti qui a fêté, cette année, ses 30 ans de mandat à la tête d’Antibes, ou depuis seulement deux mandats – pour Jérôme Viaud (Grasse) et David Lisnard (Cannes) –, les maires des trois plus grosses villes de l’ouest du département ne sont pas en difficulté à six mois des élections municipales.

Et ce n’est pas faire offense aux opposants, présents ou futurs, que de dire que les prochaines élections semblent gagnées d’avance par des maires qui, il y a six ans, avaient été élus au premier tour. Très largement pour David Lisnard (avec 88,1% des votes) et avec un peu plus de 52% pour Jean Leonetti (52,89%) et Jérôme Viaud (52,40%).

Et même si la situation chez Les Républicains (le parti des trois élus) est bien différente aujourd’hui qu’il y a six ans – avec, en juin 2024, le rapprochement d’Éric Ciotti avec le Rassemblement national et la création par ce dernier de l’Union des droites pour la République, UDR –, cette scission ne devrait pas avoir d’impact sur des maires bien implantés dans leur ville et auprès de leurs électeurs.

Aucun candidat déclaré

Ceci étant, pour l’instant, aucun d’eux ne s’est déclaré candidat ou n’a annoncé renoncer. Pas même Jean Leonetti dont le dauphin, le député Éric Pauget, s’est dit prêt à prendre la relève… En fidèle, il respectera à coup sûr le choix de son mentor.

Quant à David Lisnard, il a été, ces derniers mois, davantage questionné sur son envie de concourir à la prochaine présidentielle. "Ce serait un très bon président", plébiscitaient même les Cannois interrogés par Nice-Matin en début d’année.

Jérôme Viaud, de son côté, le répète à l’envi: il n’y a que Grasse qui compte pour lui.

Et chez les opposants?

Du côté des opposants, aucun candidat ne s’est encore officiellement lancé non plus dans la bataille même si, à Antibes, le Parti communiste français (PCF) a appelé, lors de sa rentrée politique le 5 septembre, à l’union de la gauche en vue des municipales.

À Grasse, c’est Horizons qui avance ses pions avec la nomination d’Ingrid Castaing comme cheffe de file du parti pour préparer l’élection municipale de 2026 et "œuvrer à un large rassemblement pour porter un projet ambitieux au service des Grassoises et Grassois". À Cannes, où aucune opposition n’a été élue pour siéger au conseil municipal en 2020, seul le candidat divers gauche de l’époque et secrétaire de la section cannoise du PCF, Dominique Henrot, est un peu présent sur la scène médiatique.

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