La mission sur laquelle ils sont engagés a beau être des plus sérieuses, les marins du Charles-de-Gaulle ont pris le temps de faire un clin d'œil en ce jour de réouverture de Notre-Dame de Paris.
Sur le réseau social X (ex-Twitter), le chef d'état-major de la marine a publié une photo ce samedi matin, constate Var-matin. On y voit, en tenue bleue, blanche ou rouge, l'équipage dessiner la représentation de la façade de la cathédrale sur le pont du géant des mers de quelque 42.000 tonnes, actuellement en route vers les océans Pacifique et Indien pour un exercice militaire de grande ampleur.
Cette photo est en fait une image d'archives. Renseignements pris, ce cliché a été pris il y a cinq ans, après le terrible incendie qui avait suscité un émoi international. L'équipage avait alors voulu, à sa façon, témoigner de sa solidarité.
"Notre-Dame de Paris rouvre ses portes. Espérance que l’esprit d’équipage l’emporte dans les tempêtes. Confiance dans nos forces et nos talents. Fierté partagée avec tous les marins. Longue vie à Notre-Dame !", peut-on lire dans le texte qui accompagne la photo, prise depuis les airs.
Une deuxième photo accompagne celle du Charles-de-Gaulle, montrant l'intérieur de l'édifice rénové.
Mission "Clemenceau 25"
Le porte-avions nucléaire français a quitté Toulon, son porte d'attache, jeudi 28 novembre 2024. Pour des raisons restées inconnues, il était resté au mouillage en rade quatre jours, au large du cap Brun, à l'Est du quartier du Mourillon, avant de finalement prendre la mer.
"Aujourd'hui, c'est le départ d'une longue mission, une mission exceptionnelle, où on va voir presque 3.000 marins quitter leur foyer pour aller jusque dans le Pacifique", avait déclaré jeudi 28 novembre avant l'appareillage le contre-amiral Jacques Mallard, commandant le groupe aéronaval français.
Au cours de sa mission, détaillée par Var-matin, baptisée "Clemenceau 25", il intégrera régulièrement des frégates ou sous-marins d'Italie, du Maroc, de Grèce, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, Japon et Canada.
"L'objectif est de promouvoir la sécurité maritime et de renforcer la liberté de navigation", mais aussi "de développer l'interopérabilité aussi bien dans l'océan Indien que dans l'océan Pacifique" en intégrant ces bâtiments étrangers, a expliqué le contre-amiral Mallard.
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