Le parquet ne fera pas appel, la relaxe de l'ex-entraîneur de l'OGC Nice Christophe Galtier devient définitive

Un soulagement dans le clan Galtier. Aucune des deux infractions n’était caractérisée, avait estimé le tribunal correctionnel de Nice le jeudi 21 décembre. Le procureur de la République avait pourtant requis un an de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende. Mais ce dernier ne fera pas appel.

Grégory Leclerc Publié le 29/12/2023 à 14:53, mis à jour le 29/12/2023 à 16:38
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L'ex-entraîneur de l'OGC Nice, Christophe Galtier. Photo AFP

Le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, interrogé par Nice-Matin, annonce qu’il ne fera pas appel de la décision de relaxe prise le 21 décembre par le tribunal correctionnel de Nice, en faveur de Christophe Galtier.

Le délai de dix jours pour interjeter appel de la décision courait jusqu’au 31 décembre.

L’ex-entraîneur de l’OGC Nice et du PSG, désormais à la tête du Al-Duhail SC au Qatar, est donc définitivement blanchi des accusations de harcèlement et de discrimination qui pesaient sur lui.

Aucune des deux infractions n’était caractérisée, avait estimé le tribunal correctionnel de Nice le jeudi 21 décembre, dans les motivations du jugement.

Le procureur de la République de Nice avait pourtant requis un an de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende.

Un soulagement dans le clan Galtier mais aussi, peut-être, l’aube d’un nouveau combat judiciaire.

Ses avocats avaient en effet laissé entendre qu’en cas de relaxe, ils n’en resteraient pas là et pourraient poursuivre en justice deux journalistes qui avaient relayé ces accusations.

"Cette décision du parquet, de ne pas faire appel de la relaxe, clôture définitivement ce dossier et confirme le caractère calomnieux des accusations portées contre Christophe Galtier qui est définitivement réhabilité", réagissent Me Olivier Martin et Me Sébastien Schapira, avocats de Christophe Galtier.  

De nombreuses menaces de mort

Christophe Galtier avait décrit de quelle manière il estimait qu’on lui avait collé une cible dans le dos, en relayant ces rumeurs, sur la base d’un mail de Julien Fournier, alors directeur sportif du club.

L'ex-entraîneur et sa famille vivent désormais sous protection rapprochée, après de nombreuses menaces de mort.

Un dossier si sensible que les policiers de la PJ niçoise, qui avaient mené les gardes à vue, avaient réclamé d’être anonymisés dans la procédure.

S’exprimant sur la possibilité de poursuites, ses avocats avaient déclaré le jour du jugement qu’ils réfléchissaient aux suites à donner. "Pour l’instant, c’est en phase de réflexion", avait indiqué Me Martin.

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