Il est interpellé à la gare SNCF avec un sacré couteau en poche

Un homme à l'identité trouble déambulait dans la gare SNCF avec une lame de 8 centimètres de long en poche. Absent à la barre, le prévenu a été condamné.

Article réservé aux abonnés
JEAN-MARIE FIORUCCI Publié le 30/01/2018 à 05:14, mis à jour le 30/01/2018 à 10:34
Photo d'Illustration C.D.

On aura très peu d'informations sur le prévenu! Il ne s'agit nullement d'une rétention de renseignements de la part de la justice ou de la police. Mais plutôt des conséquences de son absence remarquée à l'audience du tribunal correctionnel.

Au niveau de sa double identité, ce n'est déjà pas très clair avec un patronyme et un alias où le nom semble servir de prénom et vice-versa. Assurément, on connaît de ce gaillard sa date de naissance en Lituanie: le 6 avril 1958.

Son lieu de résidence approximatif actuel se situerait en Grande-Bretagne, alors qu'il est considéré comme un SDF. Sa profession enfin: il se déclare homme d'affaires. C'est à peu près tout!

En revanche, le président Jérôme Fougeras Lavergnolle sera beaucoup plus prolixe sur la description de l'infraction de l'intéressé en Principauté, le 29 septembre dernier.

"Vers 15 h 40, les policiers constatent un individu au comportement étrange dans la gare SNCF. Il est en train de pousser un vélo. Les agents s'approchent et le contrôlent. La méthode ne semble pas convenir à ce personnage antipathique. Il adopte aussitôt une attitude agressive en proférant des propos désobligeants. Ni une ni deux, les fonctionnaires le conduisent dans les locaux de la rue Suffren-Reymond".

Il refuse de déverrouiller smartphones et tablettes

"Placé en garde à vue et fouillé dans les règles, poursuit le magistrat, il est porteur d'un couteau dissimulé dans ses poches, proche ou équivalent à une arme de catégorie C. La lame mesure 8 cm de long et le manche a une dimension de 11 cm. Les inspecteurs notent que l'homme mis en cause possède également de nombreux objets connectés: smartphones et tablettes. Il refusera catégoriquement de déverrouiller ses appareils…"

Et de conclure: "Il a été sanctionné deux fois en 2003 pour séjour irrégulier en France et reconduit hors des frontières de l'Hexagone. Au Royaume-Uni, il a été condamné pour des voies de faits".

Le premier substitut Olivier Zamphiroff ne s'est même pas donné la peine d'argumenter ses réquisitions face à l'incurie du prévenu.

Le représentant du Parquet général est allé droit à la sanction: une peine de trois mois d'emprisonnement ferme. Trop sévère? Car le tribunal ne l'a pas suivi. Les juges se sont plutôt contentés d'une sentence clémente: un mois… avec sursis.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.