"Il va pouvoir enfin tourner la page des calomnies"... C'est en ces termes que Me Schapira, avocat de Christophe Galtier, a réagi à la sortie du tribunal de Nice, ce jeudi 21 décembre.
Poursuivi pour discrimination et harcèlement, l'ex-entraîneur niçois, a été relaxé à l'issue d'un procès qui a tourné au parole contre parole et au règlement de comptes personnels.
Aucune infraction caractérisée, selon le tribunal
"Aucune des deux infractions n'est caractérisée", a précisé le tribunal correctionnel de Nice vendredi, en prononçant son jugement.
Alors dans le clan de la défense, on salue cette décision. Pour ses avocats, elle a suscité plusieurs réactions.
"La première c'est du soulagement. Depuis de longs mois, ces accusations lui causaient des dégâts importants dans sa vie d'homme et sa vie professionnelle. Il vivait une situation d'angoisse. Cette décision est une satisfaction car nous la voyons comme une relaxe mais aussi une réhabilitation totale", ont déclaré ses avocats, ce jeudi.
Et de poursuivre: "la deuxième observation, c'est que cette décision est aussi une satisfaction pour la défense. Je pense que nous avons pu déconstruire les infractions qui avaient été injustement poursuivies par le parquet, à savoir la discrimination et le harcèlement mais également et surtout parce que je pense que nous avons pu démontrer, la manipulation qui avait été opérée et l'instrumentalisation qui avait été faite de certaines situations, de certains propos avec le but avoué de nuire à l'homme et de nuire à la réputation professionnelle de l'entraîneur qui est Christophe Galtier."
Enfin, ils sont estimé que cette "décision est un rappel à l'ordre salvateur: la justice se rend dans les prétoires, dans le cadre d'un débat contradictoire avec des magistrats. Elle ne se rend pas dans tes talk-shows de fin de soirée ou sur YouTube". Et Me Schapira de conclure: "c’est un grand jour pour lui et c’est un grand jour pour la justice. Il va pouvoir enfin tourner la page des calomnies."
Dans son réquisitoire à l'audience, le 15 décembre, le procureur de la République de Nice avait pourtant prononcé un réquisitoire très dur, réclamant un an de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre l'ancien coach du PSG.
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