Quel bilan dressez-vous de ces Jeux pour la zone Marseille-Nice ?
"On devait livrer les épreuves sportives et l'objectif a été atteint, y compris en ce qui concerne les billets vendus. On en a vendu 650.000 sur la région Sud, un peu moins de 150.000 à Nice pour le foot, un peu moins de 150.000 sur la marina pour la voile et autour de 350.000 au Vélodrome. Et ça c'est extrêmement bien passé en terme d’organisation, il n'y a pas eu d'accroc. En ce qui concerne les affluences, je ne crois pas du tout qu'il y ait le moindre regret. Il y a eu des jauges inférieures à 50%, c'est vrai, mais le volume de billets vendus nous satisfait pleinement. On sait que sur des matchs de premier tour on a forcément du mal à vendre les 67.000 places du Vélodrome. Et si on avait choisi des petits stades, on n'aurait par exemple pas pu permettre à 50.000 Marocains de venir au Vélodrome pour Maroc-Espagne."
Êtes-vous satisfait de l'ambiance sur la marina olympique de Marseille ?
"On a choisi une expérience spectateurs qui n'était pas hyper-technique. Il y avait des jeux, de la baignade, des écrans géants avec parfois de la musique. C'était aussi pensé pour les Marseillais et Provençaux qui étaient venus sentir l'esprit olympique. Après le test-event, on s'est inquiétés de cette expérience spectateurs. On a mis beaucoup de moyens et on est arrivés à un résultat qui nous satisfait. Les études qualitatives ont été très bonnes. On a été agréablement surpris aussi par l'engouement sur la digue, qui est un peu devenue "the place to be". Et faire monter les spectateurs sur des bateaux, on a très bien fait de le proposer. C'est quelque chose qui, je crois, sera intégré et même développé à Los Angeles et Brisbane. Le point négatif, c'est qu'on a manqué d'ombre. Mais on a été un peu victimes de notre succès, on ne pensait pas forcément vendre autant de billets."
On a aussi et surtout manqué de vent...
"Le test-event de l'an dernier avait été extraordinaire pour le vent. Cette année, la période olympique a été peu ventée à part deux ou trois jours. Mais il me semble très difficile de dire qu'il aurait fallu le faire ailleurs. Les athlètes le disent, ils sont habitués, parfois il y a pétole, parfois gros vent. C'est la voile, on est dans l'aléatoire et c'était compliqué d'aller chercher quelque part la garantie d'avoir un vent fort pendant toute la durée des JO. Certains vont sûrement garder cette image du plan d'eau, mais ce qui est important pour Marseille, c'est que ce stade nautique est reconnu. Ils sont tous séduits (...). Il y a des championnats du monde, d'Europe et de France qu'il faudra faire ici, peut-être pas à ces dates. Je ne crois pas du tout que l'image de la base nautique et de la rade est affectée dans les esprits des hommes et femmes de la voile mondiale."
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