Lundi 12 août, Grok, le chatbot d’Elon Musk intégré directement à la plateforme X, a été suspendu quelques heures, après avoir publié des propos très controversés notamment sur la situation à Gaza, accusant les États-Unis et Israël de génocide.
"Les propos incriminés portaient sur des accusations de génocide à Gaza par Israël et les États-Unis, considérées comme discours de haine par certains, ainsi que des contenus antisémites comme des références positives à Hitler. Des mesures ont été prises pour éviter les récidives", explique le chatbot lui-même lorsqu'on lui demande les raisons de cette suspension.
Ironie du sort, c’est sur X que cette suspension a été appliquée.
Des précédents ces derniers mois
Ce n’est pas la première fois que Grok crée la polémique. En juillet, il avait déjà tenu des propos antisémites non sollicités, et en mai, il avait relancé une théorie complotiste sur l’Afrique du Sud.
Malgré tout, le chatbot reste l’un des outils phares de la plateforme, apprécié pour son franc-parler, parfois trop. Et ce dernier semble ne pas avoir apprécié sa reprogrammation forcée lors de suspension.
La dernière mise à jour, destinée à rendre Grok moins "woke", semble avoir accentué cette tendance à la provocation, posant toujours plus la question de la gestion des contenus sensibles par les intelligences artificielles sur les réseaux sociaux.
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