Passé du Var à Valence, Claude, un pompier forestier aux côtés des bénévoles azuréens venus aider les sinistrés à Paiporta
Originaire de Saint-Raphaël, Claude Corgnolo a fondé sa famille près de Valence. À Paiporta la sinistrée, il est venu prêter main-forte, mardi, au groupe de bénévoles venu de la Côte d’Azur.
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À Paiporta (région de Valence), Christophe CIRONEPublié le 29/11/2024 à 13:40, mis à jour le 29/11/2024 à 17:59
Claude Cognolo, membre des Brigades Forestales, a répondu à l’appel de la solidarité venu de sa région d’origine.Photo Christophe CIrone
Il est venu saluer les bénévoles azuréens en français, et en civil. Mais il file se changer pour enfiler la combinaison des Brigades Forestales.
Claude Corgnolo, 53 ans, vient prêter main-forte aux bénévoles venus de la Côte d’Azur. Ils ont de quoi se comprendre. Adrien, le chef de mission, habite Fréjus; Claude est né à Saint-Raphaël.
Il y a grandi avant de partir à Marseille, puis à Valence à l’âge de 20 ans. Ce Varois y a rencontré sa femme, Immaculada. Ils ont eu deux fils, Robert et John.
Et Claude a intégré les "Brif", les Brigades Forestales. La couleur de l’uniforme lui importe peu: "Dans les catastrophes, on est tous ensemble. Pompiers, police, on forme un seul groupe."
Ce mardi, le pompier forestier est "off". Mais il intervient comme volontaire à Paiporta. Claude habite un petit village près de Gandia, au sud de Valence.
Gandia a été touchée par les inondations du 29 octobre. Mais rien à voir avec le chaos de Paiporta ou Picanya.
Paiporta, près de Valence, ce mardi. Le Varois Claude Corgnolo, établi en Espagne depuis 34 ans, rencontre Adrien Chaussade, pompier à Fréjus, chef de la mission humanitaire partie de Nice. Claude appartient aux Brigades Forestales. Il vient les aider. 🇫🇷🤝🇪🇸 pic.twitter.com/zgQ8hq8fnD
Claude Corgnolo rejoint Adrien Chaussade, le chef de la mission azuréenne (à droite). Il file se changer pour revenir aider.Photo Christophe Cirone.
"Malheureusement, l’eau qui a épargné Valence a été déversée ici, déplore Claude. C’est aussi un peu la faute de ceux qui n’ont pas construit de barrage en prévision d’un cours d’eau aussi grand. Car il y a déjà eu des inondations en 1957 et 1982."
Claude Corgnolo et ses camarades ont commencé à nettoyer au surlendemain de la catastrophe. Et ils continuent, encore et encore, ce "travail de fourmi. C’est compliqué parce qu’il y a beaucoup de voitures qui traînent. Ils disent qu’on ne peut pas les enlever à cause des assurances. Ils ne trouvent pas d’endroit pour les stocker. Du coup, il y en a de partout. Et on ne peut pas nettoyer les rues..."
Malgré tout, pas à pas, le nettoyage avance. Notamment grâce au renfort des bénévoles. "Il y en a eu beaucoup les premiers jours, et le week-end. Là, il y en a un peu moins. C’est normal, ça fait déjà un mois. Alors les gens oublient un peu. Mais j’espère qu’ils vont revenir. Parce qu’il y a un travail énorme. On a besoin d’eux."
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